MeilleursAgents.com publie la 45ème édition de son baromètre mensuel des prix de l'immobilier résidentiel à Paris et en Île-de-France au 31 janvier 2013.
L'année 2013 débute comme 2012 avec une légère baisse des prix à Paris. Et pourtant, la dynamique du marché est très différente d'il y a un an.
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Seuls les vendeurs « forcés » de vendre sont présents ; la quasi-totalité des vendeurs « opportunistes » a disparu du marché.
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Les vendeurs, moins nombreux, ajustentdésormaisleurs prétentions à la nouvelle dynamique du marché.
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Le désir de pierre est toujours fort,mais beaucoup d'acheteurs attendent encoreune franche baisse de prix qui a peu de chancesd'arriver car les taux restent bas et l'offre est faible.
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Pourtant,le pouvoir d'achat immobilier a déjà augmenté de plus de 13% à Paris et en Ile-de-France en 2012 grâce à la baisse des taux, la stabilité des prix et la légère hausse des revenus.
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Insensiblement, vendeurs et acheteurs se rapprochent dans un marché rétréci en volume et où la vérité des prix doit plus que jamais s'apprécier au cas par cas
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L'Etat, les collectivités locales et les professionnels de l'immobilier les plus fragiles vont souffrir d'une baisse sensible de leurs revenus tout au long de l'année.
En ce début d'année, le marché immobilier francilien renoue avec la vérité des prix et retrouve une meilleure fluidité grâce à la quasi disparition des vendeurs « opportunistes » aux prétentions irréalistes. Les volumes de transactions sont faibles et resteront bas toute l'année car il y a moins de vendeurs et moins d'acheteurs décidés et solvables. Les acheteurs bénéficient de conditions incroyablement favorables après une hausse sensible de leur pouvoir d'achat. Dans ces conditions, les prix s'ajustent sans s'effondrer et reflètent progressivement la réalité composite du marché.
Les indices moyens devraient baisser plus qu'en 2012 mais sans décrocher en 2013. Après l'incompréhension totale entre acheteurs et vendeurs de 2012, la bonne nouvelle est que 2013 sera une année plus saine, sur un marché certes réduit en volumes (500 à 600 000 transactions dans l'ancien en France) mais relativement fluide.
La mauvaise nouvelle est pour les professionnels de l'immobilier les plus fragiles, mais également l'Etat et les collectivités locales dont les ressources tirées des transactions immobilières vont encore se réduire.