Le baromètre des prix de l’immobilier neuf en temps réel, Trouver-un-logement-neuf.com, dont la base intègre plus de 3 600 programmes immobiliers, analyse les plus fortes évolutions à la hausse et à la baisse dans les grandes villes de l’hexagone mais aussi dans ces communes de périphérie, ou ces villes touristiques, où les prix du neuf peuvent avoir connu de fortes variations durant ces 6 derniers mois.
Le très haut-standing fait toujours s’envoler les prix du neuf, deux exemples :
- à Cannes, le prix d’un appartement T3 a grimpé de + 28% en 6 mois en raison de la commercialisation d’un programme neuf sur la Croisette qui propose des trois-pièces à 1,9 M€. En excluant cette opération, le prix moyen d’un T3 à Cannes s’élèverait à 443 500 €, contre un prix moyen de 652 000 € aujourd’hui.
- à Issy-les-Moulineaux, le lancement d’un programme de standing a fait progresser le prix moyen d’un T3 de presque 10%, à 508 000 € en février.
Deux communes du Genevois français font partie du top 10 des plus fortes hausses : + 18% pour Annemasse, 3ème ; + 16% pour Saint-Julien-en-Genevois, 6ème. Raisons de cette hausse : le dynamisme économique suisse et le manque de foncier disponible dans cette zone.
A l’inverse, Annecy, à moins de 30 minutes de Genève par l’autoroute, a enregistré une forte correction de ses prix du neuf en février. En 6 mois, après des mois de hausse ininterrompue, le prix moyen d’un trois-pièces a chuté de presque 17% à 308 500 €.
Même phénomène à Aix-en-Provence, qui malgré une forte croissance démographique et une hausse de prix continue, est 2ème de ce top 10 des plus fortes baisses des prix du neuf : - 14,5%, par rapport aux 6 derniers mois.
Les communes touristiques ne semblent pas connaître la crise, du moins, les prix du neuf continuent d’y progresser : + 28% à Cannes, + 16% à Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée, + 14% à La Ciotat, + 10% à Ajaccio. On compte aussi Hyères, Saint-Raphaël ou Nice dans le top 20 des plus fortes hausses.