Encourager le consommateur et l’entrepreneur à repenser son rapport à l’argent pour réparer l’économie et la planète, tel est l’objectif de la plateforme québécoise impak.
L’économie d’impact fait de plus en plus d’adeptes, les chiffres en témoignent. On estime que ce secteur de l’économie pourra atteindre 1 000 Mds$ d’ici 2020. De plus en plus de consommateurs, en particulier les millénials, cherchent à prendre leur impact en main en consommant de façon responsable, conscients des effets de l’utilisation de leur argent sur leur communauté et la planète. La mission d’impak : propulser la transition vers une économie où ses acteurs prennent des décisions basées avant tout sur des critères d’impacts environnementaux et sociaux.
Un référentiel d’entreprises à l’impact positif
Créer une valeur sociale et environnementale mesurable tout en diminuant leurs impacts négatifs. Voilà ce que les entreprises d’impact tentent de faire. Et cela, sans compromettre leur viabilité économique.
Impak sélectionne les entreprises d’impact selon 2 scénarios :
1/ Ses produits ou services ont un lien direct avec le problème qu’elle tente d’éliminer.
2/ Ses produits ou services n’ont aucun rapport avec le problème qu’elle essaie de régler, mais elle contribue quand même à une cause environnementale ou sociale.
Les entreprises d’impact contribuent à un ou plusieurs des 17 Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Près de 30 000 entreprises ont déjà été suggérées au Québec et 100 entreprises en France ont rejoint la communauté impak comme Biocoop, la Camif, Enercoop, Jacceede, Picture Organic Clothing ou encore Squiz.
Une communauté de consommateurs mobilisés
Les consommateurs sont invités à participer à cette économie et à se rassembler sur impak, la plateforme dédiée à la consommation responsable. En un clin d’œil, ils savent si une entreprise partage réellement leurs valeurs. La précision du profil d’impak peut les aider, entre autres, à orienter leurs achats en fonction des causes qui leur tiennent à cœur. La consommation responsable est ainsi facilitée. impak nourrit les rêves des citoyens et des entrepreneurs de demain.
Une consommation facilitée et récompensée
Pour faire partie de la communauté d’impak, le consommateur est invité à créer son compte, puis il pourra identifier des entreprises d’impact où consommer (épiceries bio ou zéro déchet, produits ménagers écologiques, vêtements éthiques, etc.).
Et grâce à ses achats, il bénéficiera d’un programme de récompenses qui fait du bien. À chaque achat en ligne ou en magasin auprès d’entreprises d’impak, il recevra des impak Coins, qu’il pourra utiliser lors de prochains achats.
Une monnaie virtuelle pour soutenir le développement de l'économie d'impact
En septembre 2017, impak a lancé l'impak Coin, la première monnaie virtuelle stable, conçue pour soutenir la croissance de l'économie d'impact en favorisant la loyauté, récompensant la collaboration et encourageant les achats responsables auprès des membres qualifiés de la plateforme impak. L’impak Coin (ou MPK) fusionne les avantages et les fonctionnalités des monnaies complémentaires, des programmes de récompenses et des nouvelles monnaies virtuelles décentralisées.
Bientôt, pour chaque transaction réalisée, le consommateur recevra une récompense en MPK tandis que le commerçant paiera des frais de transaction 4 à 6 fois moindre qu’habituellement. Résultat : chaque achat fait croître l’économie d’impact!
Une future campagne de crowdfunding en France
En 2017, impak a recueilli 1,4 M$ au Canada. L’impak Coin a été la première monnaie virtuelle approuvée par l’AMF (Autorité des marchés financiers) canadienne. Plus de 67% des contributeurs à la levée de fonds de 2017 n’avaient jamais acheté de monnaie complémentaire auparavant. L’urgence d’agir ainsi que la façon de faire, éthique et transparente, ont été suffisantes pour les encourager à surmonter leurs craintes liées aux monnaies complémentaires classiques. Très prochainement, une même campagne de levée de fonds sera réalisée en France.
impak est soutenue par Didier Kuhn, investisseur et administrateur de start-ups, notamment chez BlablaCar ainsi que Daniel Paillé, économiste et professeur à HEC de Montréal, ancien ministre de l’Industrie et du Commerce du Québec qui siègent au conseil d’administration d’impak.
« Nous avons créé impak dans cette prise de conscience aiguë: le changement doit venir avant tout de notre mobilisation à tous, citoyens, au cœur même des choix faits dans notre quotidien. Consommer de façon plus responsable et améliorer la situation sociale et environnementale est devenu un enjeu majeur. La démission de Nicolas Hulot montre d’ailleurs bien l’urgence de la situation : il est temps d’agir. impak propose une solution concrète qui permet aux individus et aux organisations responsables, par le biais de leur consommation, de soutenir les entreprises générant un impact sociétal et environnemental positif », explique Paul Allard, co-fondateur et PDG d’impak.
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