Entretien avec Jean-Marc Bourmault, Directeur des partenariats de Patrimonia
Dans un contexte de matraquage réglementaire, pas moins de 7253 congressistes, professionnels du patrimoine, se sont réunis pour la 25ème édition de la convention Patrimonia qui s’est tenue à Lyon les 27 et 28 septembre derniers. Tour d’horizon avec Jean-Marc Bourmault, Directeur des partenariats de Patrimonia.
Quelles ont été les principales caractéristiques de cette 25ème édition de Patrimonia ?
Les secteurs de l’assurance et de la gestion d’actifs sont toujours bien représentés et la structure globale de la convention a été la même que celle des éditions précédentes. On y a également trouvé quelques acteurs du private equity et des prestataires de services pour les conseillers en gestion de patrimoine. Comme chaque année, nous avons été vigilants dans le choix des exposants.
Avez-vous retenu un thème particulier pour cette année ?
« Investir pour changer le monde » a été notre grande thématique, en toile de fond de l’ensemble des activités qui ont été proposées. D’une manière générale, la dynamique règlementaire en cours dans la profession s’est naturellement imposée dans cette édition. L’idée est d’apporter aux congressistes les clés pour faire face aux enjeux actuels de la profession : loi Pacte, loi Elan, PRIPS, RGPD, UCITS, amendement Montgolfier...
Pour mettre en place le programme de cette année, vous avez fait appel à un comité d’expert. Qui le compose ?
Il s’agit de membres de l’équipe, de consultants et de représentants d’associations professionnelles. Nous avons travaillé ensemble sur les conférences et les thèmes des tables rondes. Les échanges ont été riches et constructifs. Notre objectif est de maintenir l’exigence de qualité qui a toujours prévalu dans l’organisation de Patrimonia.
D’autres nouveautés ?
Nous avons mis en place un village de l’assurance-vie luxembourgeoise et avons enrichi la Patrimonia Academy, un espace pédagogique dédié au métier du conseil en gestion de patrimoine. Au total, nous avons programmé 70 ateliers et tables rondes avec près de 150 intervenants.
Une place particulière est également consacrée aux start-ups…
Effectivement, dans un contexte de digitalisation de l’économie et des échanges, les fintechs jouent un rôle grandissant. Tout comme l’évolution de la réglementation, les évolutions techniques et technologiques ont un impact significatif sur la profession. Une vingtaine de start-ups étaient présentes à l’occasion de cette édition.