Le WWF France et le Club Green IT publient l’étude WeGreenIT évaluant l’empreinte environnementale du numérique et la maturité des grandes entreprises françaises sur ce sujet.
Les résultats de cette étude* confirment l’importance des impacts environnementaux associés à l’empreinte numérique d’un utilisateur au sein d’une entreprise.
La fabrication des équipements informatiques compte parmi les principales sources d’impacts environnementaux : 29% de la consommation énergétique, 54% des émissions de gaz à effet de serre, 61% de l’utilisation en eau et 97% de l’épuisement des ressources. L’environnement de travail des utilisateurs (ordinateurs, écrans, périphériques externes) et le service informatique (locaux, moyens de transports et équipements des personnes en charge du fonctionnement du système d’information) totalisent quant à eux de 44% à 66% des impacts selon les entreprises. Et contrairement aux idées reçues, la consommation énergétique des centres informatiques n’est pas la principale source d’impacts.
Une maturité qui diffère selon les entreprises et les domaines
Les entreprises sont globalement assez matures dans leur mise en œuvre de bonnes pratiques pour un numérique plus responsable, avec un score moyen de 59/100.
On note cependant un écart important entre la moins mature (40%) et la plus mature (77%). Sans surprise, certains domaines comme l’impression ou encore l’optimisation de l’efficience énergétique des centres informatiques sont les plus avancés. A l’inverse, la gouvernance du numérique responsable au sein de l’entreprise est peu développée. De même, la conception responsable de services numériques est un domaine peu connu et il faut en accentuer la sensibilisation et l’appropriation.
Concernant les évolutions positives, on observe une augmentation significative de la durée de vie des équipements avec une généralisation du réemploi via l’économie sociale et solidaire (ESS) et l’économie adaptée (handicap) : un signal très encourageant !
En savoir plus sur le numérique responsable.
* L'Etude : 24 entreprises, issues de tous les secteurs, ont répondu à l’appel lancé à plus de 150 entreprises françaises en mars 2018..