Un diplômé BAC+3 gagne un salaire de départ de près de 20% supérieur à un salarié ayant arrêté ses études après le BAC
Willis Towers Watson publie les résultats France de son enquête annuelle Starting Salaries Report qui s’intéresse au salaire annuel des jeunes diplômés dans leur premier emploi, en fonction de leur niveau d’étude et de leur métier. L’enquête s’appuie sur les réponses de 4 695 entreprises de 33 pays en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.
Principaux enseignements de l’enquête
En France, un individu commençant sa carrière avec un niveau BAC+3 perçoit un salaire maximum médian de 32 000€, ce qui représente près de 20% de plus que les 27 000€ que touchent les salariés ayant arrêté leurs études après le bac.
L’enquête met aussi en évidence qu’en France, un niveau Bac+5 donne accès à un salaire maximum médian de 39 650€, de 40 150€ pour un MBA et de 42 000€ pour un doctorat.
Les salaires en début de carrière des jeunes diplômés français au plus haut dans le commerce, l’ingénierie et le marketing
Il existe une grande disparité entre les salaires des jeunes diplômés arrivant sur le marché de l’emploi selon le métier exercé. Ainsi, avec un niveau BAC+3, les jeunes diplômés en commerce perçoivent le salaire annuel moyen le plus élevé, avec 37 608€, suivis de près par l’ingénierie (37 512€) et le marketing (36 658€). La comptabilité (35 195€), les services administratifs (35 624€) et la logistique (35 715€) proposent les salaires moyens les plus bas.
Le salaire maximum moyen pour les jeunes diplômés français de niveau BAC+3 (35 549 €) est supérieur à celui des Portugais (20 755 €), des Italiens (28 682€) et des Espagnols (31 175 €), mais moins élevé que celui de nos voisins Allemands (48 821 €), Belges (39 958 €), ou Néerlandais (37 787 €).
« La rémunération représente un fort levier d’attractivité puis de rétention pour les nouveaux entrants sur le marché de l’emploi. A l’heure de la guerre des talents que se livrent les entreprises dans nombre de secteurs, il est de plus en plus important que les employeurs aient une pleine vision des niveaux de rémunération pratiqués par leurs pairs dans leur secteur pour faire preuve de plus de souplesse dans leur politique de rémunération et rester compétitifs dans le recrutement des talents et de leurs leaders de demain », commente Khalil Ait-Mouloud, Responsable du Département Enquêtes de Rémunération de Willis Towers Watson France.
En savoir plus sur l’enquête et sa méthodologie, ici