A l'heure où le 2ème temps fort du marché immobilier démarre, PAP, leader de la transaction de Particulier à Particulier publie son nouveau baromètre de l'ancien. Les grandes tendances :un recul du nombre de ventes et une hausse de prix bien réelle mais moins vive dans la plupart des grandes villes de France.
Baisse du nombre de compromis signés.
Au cours des 3 derniers mois (juin, juillet et août 2018), le Baromètre PAP enregistre 15% de signatures de compromis en moins par rapport à la même période de l'année précédente. « Au-delà des traditionnels effets saisonniers (vacances obligent, l'activité baisse en été), il semble bien que la hausse des prix ne soit plus compensée par la baisse des taux, d'où un ralentissement du marché », explique Corinne Jolly, présidente de PAP.
Selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA, le taux moyen toutes durées confondues reste relativement stable (1,43% en juillet 2018 contre 1,49% en janvier de la même année. Dans le même temps, les prix de l'ancien montent dans la plupart des grandes villes selon le Baromètre PAP
Les prix de l'ancien continuent d'augmenter.
Dans 18 des 22 villes passées au crible par le Baromètre PAP, le mètre carré poursuit sa progression. Dans ces communes haussières, l'augmentation en rythme annuel observée en août reste cantonnée en dessous de 8%, ce qui est nouveau. En juillet, Bordeaux et Lyon augmentaient respectivement de 8,6 et 8,2% toujours en rythme annuel. « Cette moindre hausse des prix, certes relative, confirme la tendance : certains acquéreurs, malgré les conditions de crédit favorables, ne peuvent plus suivre », analyse Corinne Jolly.
Prix : les inégalités s'accentuent entre les villes.
Ce mois-ci, le Baromètre PAP recense davantage de villes dans lesquelles la hausse de l'ancien est supérieure à 5% mais inférieure à 8%. Lyon, Bordeaux, Tours, Nantes, Toulouse et Villeurbanne affichent les plus fortes progressions. Une conséquence du dynamisme et de l'attractivité de ces communes, qui attirent des acquéreurs à fort pouvoir d'achat immobilier. A l'inverse, certaines villes enregistrent des baisses en rythme annuel. C'est le cas d'Aix-en-Provence, de Cannes, de Grenoble et de Toulon. Dans les deux premières, les prix restent très élevés, ce qui freine la demande, tandis que les deux autres pâtissent d'une baisse d'attractivité. « Ces moyennes de prix traduisent de grandes tendances » estime Corinne Jolly. « Elles ne doivent pas faire oublier que le prix d'un appartement ou d'une maison se détermine au cas par cas, en fonction de l'adresse et de la qualité du bien. Vendeurs comme acquéreurs peuvent utiliser les outils et services proposés par PAP pour évaluer le juste prix de leur projet immobilier et ainsi mettre toutes les chances de leur côté pour réussir leur transaction. »
Les prix par ville
Aix-en-Provence (13) |
4 074 € |
-2,4% |
Angers (49) |
2 102 € |
+3,4% |
Bordeaux (33) |
4 189 € |
+7,2% |
Brest (29200) |
1 523 € |
+0,4% |
Caen (14000) |
2 202 € |
+0,5% |
Cannes (06) |
4 693 € |
-0,5% |
Dijon (21000) |
2 188 € |
+2,3% |
Grenoble (38) |
2 388 € |
-0,6% |
Lille (59) |
2 752 € |
+3,0% |
Lyon (69) |
4 049 € |
+7,4% |
Marseille (13) |
2 809 € |
+2,5% |
Montpellier (34) |
2 876 € |
+1,8% |
Nantes (44) |
3 066 € |
+5,6% |
Nice (06) |
4 141 € |
+2,6% |
Paris (75) |
9 177 € |
+5,2% |
Reims (51100) |
2 146 € |
+3,4% |
Rennes (35) |
2 983 € |
+4,3% |
Strasbourg (67) |
2 810 € |
+1,0% |
Toulon (83) |
2 623 € |
-1,8% |
Toulouse (31) |
3 037 € |
+5,0% |
Tours (37) |
2 461 € |
+5,9% |
Villeurbanne (69) |
3 020 € |
+5,1% |
Méthodologie
Ces chiffres s'appuient sur 46 901 signatures de compromis de vente signalées au cours des 12 derniers mois. Arrêtés à fin août 2018, ils concernent uniquement des transactions menées de Particulier à Particulier, c’est-à-dire sans intermédiaire.
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