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L’industrie Européenne des actifs alternatifs représente près de 1 500 Mds€ d’encours

Amundi, leader européen de la gestion d’actifs avec plus de 1 450 Mds€ sous gestion, et Preqin, première source de données dans l'industrie des actifs alternatifs, publient la plus importante étude du marché des actifs alternatifs en Europe.

Selon cette étude, le total des encours gérés dans le secteur des actifs alternatifs en Europe a atteint le chiffre historique de 1 480 Mds€ en septembre 2017. Cette progression est soutenue par d'importants flux de capitaux qui ont représenté 184 Mds€ d'actifs en 2017 (flux des fonds européens de capital privé, qui incluent le capital-investissement, la dette privée, l'immobilier et les actifs réels), un niveau sans précédent dont le total annuel augmente chaque année depuis 2011. Parallèlement, 52 % des Hedge Funds européens ont enregistré une collecte nette en 2017 de 27 Mds€, la part la plus élevée, toutes régions confondues.

Ces levées de fonds ont été facilitées par les solides performances sur le long terme des actifs réels, par comparaison aux autres classes d’actifs plus traditionnelles. Les Hedge funds européens ont généré des performances annualisées moyennes de 6,33% au cours des 5 années précédant mars 2018, soit bien au-delà des 1,94% de l’indice FTSE 100 sur la même période. Les fonds de capital privé de la région ont quant à eux réalisé une performance moyenne de 14,7% sur les 5 années précédant septembre 2017, un taux supérieur à celui enregistré dans les fonds d’Amérique du Nord (13,1%) et d’Asie (12,5%).

Pour Mark O’Hare, Directeur général de Preqin : « Avec des économies parfois déjà très matures et d'autres plus émergentes, et dans un environnement social, politique et règlementaire en pleine évolution, le deuxième plus grand marché de l’industrie des actifs alternatifs doit être abordé avec prudence. Bien sûr, les actifs alternatifs européens sont en excellente santé, et les perspectives de croissance sont bonnes : plus de 2 800 investisseurs dans la région s’intéressent à une ou plusieurs classes d'actifs alternatifs, et le total des actifs gérés dans la région est proche des 1 500 Mds€. Les années qui suivent ne seront cependant pas de tout repos, en particulier en présence d’un durcissement de la règlementation, de la fin du programme d'assouplissement quantitatif de la BCE et de son impact sur la disponibilité des sources de financement. Aujourd'hui plus que jamais, pour investir en Europe, il est nécessaire de faire preuve d’expertise et de discernement afin de rendre les performances attendues bien réelles. »

« Les banques et les gouvernements en Europe ne sont plus les seuls à fournir des financements à l’économie réelle : les compagnies d'assurance et les fonds de pension jouent aussi un rôle non négligeable. L’engouement que suscitent les actifs alternatifs parmi les fonds de pension et les compagnies d'assurance est évident : les politiques monétaires peu traditionnelles développées par les banques centrales en réponse à la crise financière mondiale ont fortement impacté toutes les classes d'actifs. Les actifs réels attirent les investisseurs à long terme pour 3 raisons : ils leur permettent d’exploiter la prime d'illiquidité ; ils augmentent les rendements grâce à une source de performance en grande partie prévisible ; et ils créent de la diversification car ils sont faiblement corrélés aux classes d'actifs traditionnelles », conclutPedro-Antonio Arias, Directeur du Pôle Actifs Réels et Alternatifs chez Amundi.

Consulter le rapport complet sur les actifs alternatifs en Europe ici

www.preqin.com/   -   www.amundi.fr/

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