Capitale européenne, Bruxelles est également le poumon économique du pays, l’économie de la ville représentant à elle seule 20% du PIB national et un PIB par habitant parmi les plus élevés d’Europe. L’économie bruxelloise a pour caractéristique de ne pas s’emballer avec les événements, donnant à la ville une stabilité qui inspire confiance à la clientèle haut de gamme internationale, selon Barnes.
Des communes privilégiées
Le marché de l’immobilier résidentiel haut de gamme de la région bruxelloise et sa périphérie se concentre principalement sur les communes de Bruxelles-Ville, Ixelles, Woluwe-Saint-Pierre, Tervueren, Uccle et Rhode-Saint-Genèse. « Pour les amateurs d’espaces verts, la commune de Lasne dans le Brabant Wallon reste un must », précise Nicolas Frings, Directeur associé Barnes Bruxelles.
On remarque un récent engouement pour les appartements de plus de 250 m², surtout s’ils bénéficient d’une localisation exceptionnelle et d’une belle terrasse bien orientée. La rareté de ce type de biens peut faire grimper les prix jusqu’à 8 000€/m² pour les plus beaux et mieux placés d’entre eux. La présence de parkings en sous-sol est indispensable pour les biens situés en centre-ville. « L’immeuble doit être haut de gamme dans son intégralité (pas seulement le penthouse du dernier étage) avec des prestations soignées, un hall prestigieux et une adresse de renom », ajoute Nicolas Frings.
A noter que les projets neufs attirent aussi bien les investisseurs que les particuliers : ils correspondent en effet aux normes environnementales et techniques actuelles. De plus, ils offrent des charges souvent inférieures aux immeubles plus anciens.
Les maisons bruxelloises ont toujours la cote, surtout si celles-ci offrent une belle largeur de façade, une bonne orientation et un parking. Les clients à la recherche de ce type de biens sont de plus en plus exigeants. Les biens qui ne bénéficient pas de ces critères se retrouvent donc souvent malmenés, surtout dans le marché d’acquéreurs actuel.
Les villas familiales du sud de Bruxelles attirent toujours les familles recomposées ou qui s’agrandissent. Des changements de vie qui s’accompagnent généralement de nouveaux projets. Ces familles recherchent de plus Les grands espaces. Les 300 m² qui suffisaient auparavant ne le sont désormais plus. Ils exigent près du double et privilégient alors les quartiers d’Uccle ou Rhode-Saint-Genèse proche des écoles réputées (Ecole européenne, Lycée français, ISB, Bogaerts International, St. John’s International).
Les prix
Les appartements se négocient autour de 4 500€/m² pour les biens rénovés ou neufs, les maisons bruxelloises autour de 3 800€/m² et les villas autour de 4 500€/m². Toutefois, les caractéristiques individuelles tant au niveau architectural qu’au niveau de la qualité des finitions créent une valeur de convenance au cas par cas.
On ressent une forte augmentation de la demande pour les biens entre 1 500€ et 4 000€. Dans cette tranche de prix, les candidats locataires montrent de l’intérêt pour les biens neufs ou rénovés, modernes et idéalement de première occupation.
La demande se fait également de plus en plus importante sur le marché locatif des biens d’exception. Les clients sont prêts à payer entre 4 000 et 10 000€ par mois, si le bien correspond vraiment à leur demande.
A noter que la clientèle est composée de 50% d’expats notamment dû à la présence des institutions européennes, des centres financiers et des entreprises qui installent leur siège dans la capitale européenne.
Internationalisation en hausse
La migration française connue ces dernières années s’est naturellement affaiblie. Les raisons principales pour lesquelles ceux-ci résident en Belgique sont certainement autant liées à la qualité de vie qu’au choix fiscal. Or, on note aujourd’hui une concurrence fiscale nouvelle et plus sévère. Le nombre de pays qui proposent désormais des avantages fiscaux se multiplient (comme le Portugal par exemple), réduisant l’attractivité de la Belgique à ce niveau.
« Mais il est à noter l’intérêt grandissant de la communauté internationale provenant de Londres, qui semblent envisager Bruxelles comme un possible marché de report suite au Brexit », conclut Nicolas Frings. De nombreuses sociétés internationales ont fait le choix de Bruxelles pour le développement de leurs activités européennes (EuroClear, Moneygram, Fujitsu, Lloyd’s of London).
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