CBRE, leader mondial du conseil en immobilier, réagit aux chiffres Immostat du 1er trimestre 2018 en Ile-de-France. Entre un volume de transactions en bureaux toujours en hausse et un démarrage difficile de l'investissement, les experts analysent les 3 premiers mois en demi-teinte de 2018.
« Après un 4ème trimestre 2017 qui avait battu tous les records aidé par de très grosses transactions, l’année 2018 a comparativement un peu de mal à démarrer, avec de nombreux acteurs qui s’interrogent sur les directions à prendre dans un marché où les rendements ont atteint leur pleine maturité. Une chose est sûre, l’évolution économique française ainsi que la bonne tenue du marché locatif incitent les investisseurs et les développeurs à prendre des positions agressives sur les immeubles de bureaux vides ainsi que sur la logistique. Bravo à Paris et l’Ile-de-France pour sa position de n°1 sur la carte des investisseurs paneuropéen mais il ne faudrait pas que des évolutions fiscales freinent cet élan », analyse Nicolas Verdillon, Executive Director Investment Properties.
Pour Grégoire de La Ferté, Executive Director Bureaux Ile-de-France, « Ce 1er trimestre laisse entrevoir une année 2018 dynamique, dans la continuité de 2017. Le contexte politique et économique est toujours favorable aux déménagements des entreprises, en particulier pour les petites et moyennes surfaces sur Paris et La Défense. Le nombre de transactions en grandes surfaces poursuit sa progression, notamment dans le Centre Ouest de la Capitale et la première couronne proche périphérique ».
Didier Malherbe, Executive Director Activité et Logistique, explique qu’« après une année 2017 record pour le marché logistique, c’est sans surprise que le début d’année 2018 est en retrait, avec un tiers de commercialisations en moins sur le 1er trimestre. Bien que nous envisageons de meilleures performances au 2ème trimestre, un tassement, logique face au niveau historique de 2017, se profile, tout particulièrement en Ile-de-France. La tendance reste positive, avec notamment un fort dynamisme du marché de l’existant - qui surpasse les volumes de l’an dernier - et de nombreux projets de grande taille en cours de négociation. Le rééquilibrage annoncé entre Paris et les régions s’esquisse, tandis que le e-commerce s’impose toujours comme principal vecteur de dynamisme, pour les retailers comme pour leurs prestataires. »
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