La hausse annuelle moyenne des prix des assurances auto, habitation et santé a été de +0,5%, +3,8% et +3,4% ces 7 dernières années, un chiffre à comparer à une inflation moyenne annuelle de +1.7%. Si le prix de l’assurance auto a baissé en Euros constants, les prix des assurances habitation et santé ont fortement augmentés.
L’impact des ces hausses est important pour les ménages : environ 500 € pour une assurance automobile, 200 € pour une habitation et 650 € pour une complémentaire santé.
Assurland.com,leader de la comparaison d’assurance en France sur Internet, a analysé l’impact de ces hausses de prix sur les choix d’assurance des Français :
- Assurance auto : une évolution moins rapide que l’inflation grâce à la baisse du nombre d’accidents annuels et une couverture qui a peu évoluée : couverture tous risques 63% ; couverture tiers simple ou tiers plus des garanties complémentaires, telles que le vol ou l’incendie, 37%. Des proportions qui ont peu variées depuis 4 ans.
- Assurance habitation : 54% souscrivent une couverture « économique » et 46% des garanties renforcées. Des chiffres qui ont peu variés en 4 ans malgré une hausse des prix cumulés de 20%. Une tendance qu’il faut peut-être attribuer à la prime modeste de l’assurance habitation et par conséquence des augmentations de prix.
- Mutuelle santé : en quatre ans, la formule « économique » passe de 16% à 21% des choix, alors que la formule « sécurité » proposant la meilleure couverture décline de 39% à 36%. Une évolution peut-être due au renchérissement des coûts de l’assurance santé, qui a augmenté de 30% en 7 ans soit environ 150 € en valeur absolue. Une évolution qui n’est pas surprenante, mais qui à terme, pose une véritable question en matière de santé publique. Des d’initiatives ont été prises ces dernières années pour s’attaquer au choix d’un nombre croissant de Français en faveur d’une couverture santé allégée, voire d’une absence de couverture complémentaire. On citera notamment :
- La mise en place de la CMU-C pour les personnes aux revenus très faibles
- L’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) pour les personnes aux revenus modestes, mais ne pouvant bénéficier de la CMU-C
- Le récent accord entre MEDEF et syndicats pour la mise en place obligatoire d’une assurance santé complémentaire collective pour tous les salariés.
Si le prix de la couverture santé continue à augmenter, les mesures ci-dessus n’empêcheront pas un nombre croissant de Français de se retrouver avec une couverture « peau de chagrin ».