Une majorité de Français estime vivre dans un logement qui correspond à ses besoins. Ce constat ressort d’une étude réalisée, début 2018, par le cabinet Elabe pour le compte du Crédit Foncier, auprès d’un échantillon représentatif de la population française de 2 400 personnes âgées de 18 ans et plus.
4 personnes interrogées sur 5 répondent que le logement qu’elles occupent correspond totalement (9%) ou en grande partie (70%) à leurs besoins ; 85% d’entre elles considèrent leur habitation comme un cocon et un lieu de vie pour recevoir. Seuls 14% des Français décrivent un logement purement fonctionnel « un lieu de passage, un toit sous lequel dormir ».
La plupart des Français partagent également une définition commune des critères « qui comptent » pour choisir ce logement : ils identifient pas moins de 8 exigences (importance attribuée supérieure à 7/10 sur une échelle de 0 à 10), aux premiers rangs desquels :
- la charge mensuelle de logement,
- le type d’habitation (maison ou appartement),
- l’état général,
- la surface totale,
- le nombre de pièces et l’exposition/la luminosité.
- la localisation et l’environnement du logement,
- la proximité aux lieux fréquentés : travail pour les actifs, établissements scolaires pour les parents,
- le calme.
Même si l’on doit nuancer ces chiffres selon les régions et la taille de la commune de résidence, ce sont toujours au minimum les trois quarts des personnes interrogées qui déclarent avoir réussi à trouver un logement répondant à leurs besoins : le niveau d’adéquation du logement est d’autant plus élevé que les prix de l’immobilier sont plus bas, c’est-à-dire dans les communes de moins de 20 000 habitants et en province. On peut noter aussi que les propriétaires sont plus satisfaits que les locataires, et les occupants de maisons davantage que ceux d’appartements.
Les Français projettent, lors de leur installation, d’y demeurer en moyenne 21 ans, période corroborée par les statistiques officielles de l’Insee qui estiment à 17 ans la durée moyenne d’occupation d’un logement par un ménage donné.
Pour autant, 52% affirment que trouver le logement correspondant à leurs besoins a été difficile. Et, sur ce point également, les prix de l’immobilier influent sur les différences d’appréciation. Alors que six habitants d’Ile-de-France sur dix ont eu des difficultés à trouver leur logement, la proportion est quasiment inverse parmi les résidents des villes de moins de 20 000 habitants, 56% jugeant qu’il leur a été facile de se loger.
Les personnes interrogées déclarent, propriétaires et locataires confondus, consacrer près de 40% de leurs dépenses mensuelles au logement. Le poids de ce budget consacré au logement peut être diminué pour certains par des aides dont ils peuvent bénéficier.
Enfin, les dispositifs publics d’aide au logement, qui constituent un des facteurs qui expliquent le dynamisme immobilier des dernières années, sont largement connus des Français : 77% pour les aides au logement (APL) et 62% pour le Prêt à Taux Zéro (PTZ).
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