Plus de 82,5 milliards d’€ !
La FNAIM et Patrice de Moncan, écrivain, économiste, chiffrent la valeur des principales villes de France. Après Paris, Bordeaux, Strasbourg, Marseille, Nantes et Nice, cette auscultation immobilière se poursuit aujourd'hui à Lyon.
A partir des transactions récemment réalisées dans les 9 arrondissements de Lyon et leurs quartiers, ils sont arrivés à une valeur totale de 82,5 Mds€, soit :
- 66,6 Mds€ pour l’habitation, soit 298 375 logements.
- 11,4 Mds€ pour les bureaux, soit 3 456 000 m² intra-muros.
- 4,327 Mds€ pour les commerces et les boutiques, soit 7 643 locaux recensés dans la ville.
Les précédentes références d’évaluation étaient de :
- 706 Mds€ pour Paris avec 87 836 bâtiments
- 82,1 Mds€ pour Marseille avec 93 917 bâtiments
- 58,2 Mds€ pour Nice avec 35 277 bâtiments
- 41,5 Mds€ pour Nantes avec 56 950 bâtiments
- 33 Mds€ pour Bordeaux avec 68 435 bâtiments
- 28,2 Mds€ pour Strasbourg avec26 331 bâtiments
Comme pour les 6 autres villes, les auteurs de l’enquête ont converti les joyaux architecturaux de la ville en réserves foncières. C'est-à-dire, combien vaudrait la Basilique de Fourvière si à sa place étaient construits des F4 de bon standing ? 335 M€ ! De même, le Palais de la Bourse pourrait procurer 55,7 M€. Quant au célèbre Grand Théâtre Antique, son estimation est portée à 496 M€. En additionnant seulement 9 monuments et lieux emblématiques (mais Lyon en compte beaucoup plus) la ville serait réévaluée de plus de 1 428,4 M€ supplémentaires. Bien évidemment, il ne s‘agit là que d’une construction intellectuelle.
En terme de valeur patrimoniale, Lyon est la 2e ville de France derrière Paris, mais devant Marseille, Nice, Nantes, Bordeaux et Strasbourg.
Une spécificité de la ville réside dans la part du logement qui, comme à Paris, est sensiblement moindre, compensée par celle des bureaux très supérieure à celles que l’on a dans Marseille et Bordeaux. Près de 14% à Lyon et plus de 20% à Paris. Par contre, on constate qu’en valeur relative, la part des commerces est à peu près identique dans les quatre villes, autour de 5%, et même presque 6% à Marseille.
Le parc immobilier lyonnais est composé de 298 375 logements répartis dans 30 072 immeubles. En 2017, 54,9% des immeubles sont détenus en copropriété, tandis que 45,10 % appartiennent à un seul propriétaire. La copropriété a donc gagné 1,9% depuis 2000. Ces chiffres marquent une évolution au cours des 17 dernières années de la propriété lyonnaise dans un sens comparable à celle des autres grandes villes françaises, à savoir une baisse de l’uni propriété au profit de la copropriété.
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