Au terme d’une année record en termes de transactions immobilières, Meilleurtaux.com fait le point et dévoile son bilan annuel du pouvoir d’achat immobilier dans les 20 plus grandes de France entre janvier et décembre 2017 sur fond de taux de crédit immobilier relativement stables mais avec des prix en hausse presque partout.
« Si les taux sont restés relativement stables et toujours exceptionnellement bas dans le courant de l’année 2017, la hausse des prix qui a frappé de nombreuses grandes villes a pour certaines d’entre elles, sérieusement grevé le pouvoir d’achat immobilier de leurs habitants », explique Maël Bernier, directrice de la communication et porte-parole de Meilleurtaux.com. « 17 villes sont ainsi différemment impactées avec des baisses de pouvoir d’achat allant de -1m² à -10m² », ajoute-t-elle.
Bordeaux et Saint-Etienne perdent une pièce
- Bordeaux est ainsi la ville qui perd le plus de m² en une année avec 10m² perdu en seulement un an. Pour 1 000€ par mois, il était possible de s’offrir 59 m² au début de l’année 2017 et aujourd’hui seulement 49m²
- Saint-Etienne pourtant toujours N°1 des grandes villes françaises sur la surface finançable pour 1000€, perd 9m² mais permet encore une acquisition de 155m²
- Rennes, perd 7m² finançables sur une année avec 70m² au lieu de 77m²
- Le Mans est la 4ème ville à perdre le plus de m² avec 5m² en moins par rapport à janvier mais un financement tout de même confortable de 107m²
- Lille passe de 73 à 68m²
- Dijon, Marseille, Nantes et Lyon, perdent 4m²
- Le Havre, Reims, Grenoble, Montpellier, Toulouse et Paris, perdent 3m²
- Nîmes perd 1 seul m² et Nice reste stable.
- Angers et Toulon progressentet gagnent respectivement 2 et 4m²
Meilleurs taux négociés : des records sous la barre des 1% jusqu’à 15 ans et autour de 1% sur 20 ans !
Du côté des meilleures négociations, les records sont nombreux et qui plus est partout en France. Si les profils avec revenus élevés sont évidemment les plus privilégiés, nous observons de spectaculaires négociations sur des profils plus « courants ». A titre d’exemple, 1,18% sur 21 ans à Guérande, 0,75% sur 10 ans à Niort, 0,91% sur 15 ans à Rezé sur Loire, 1,05% sur 15 ans à Limoges, 1,10% sur 20 ans à Mulhouse…Etc.
« Ces taux concernent des dossiers qui ne disposent pas forcément d’un très gros apport avec dans certains cas des revenus très confortables mais pas dans tous les cas », note Maël Bernier
Les prévisions pour la rentrée sont plutôt positives et pour plusieurs raisons
Les taux directeurs sont bas, certains établissements bancaires s’organisent et se professionnalisent afin d’être encore plus efficients dans la distribution des crédits ce qui va par effet de ricochet entraîner une plus vive concurrence entre les établissements, les parts de marché à gagner étant notables.
D’autre part, le marché immobilier a été particulièrement dynamique en 2016 et encore plus en 2017, or dans certaines grandes villes, si les taux venaient à remonter, cela pourrait entraîner un blocage que personne et surtout pas les établissements bancaires ne souhaitent. « En effet, le passage à des taux supérieur à 2%, sans grand effet sur le pouvoir d’achat immobilier, pourrait en revanche avoir des conséquences réelles sur le moral des futurs acheteurs et ralentir la demande », conclut Maël Bernier
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