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Actionnariat salarié : la France en nette progression

Amundi, N°1 de l’actionnariat salarié avec plus de 60,9% de part de marché et 28,1 Mds€ sous gestion, vient d’établir un indice de référence représentatif du marché de l’actionnariat salarié en France sur la période allant de 2013 à 2016. Permettant à un salarié d’acquérir des actions de son entreprise dans le cadre de son épargne salariale, ce dispositif, historiquement développé au sein des grandes entreprises (GE), rencontre de plus en plus de succès auprès des entreprises de tailles intermédiaires (ETI).

Selon les données EFES, si plus de 86% des GE en Europe ont un plan d’actionnariat salarié, soit plus de 7 millions de salariés actionnaires, la France est le 1er pays européen en termes de :
- montant total du capital détenu par les salariés : 95 Mds€
- nombre d’actionnaires salariés : plus de 3 millions
- pourcentage moyen du capital de l’entreprise détenu : 6% globalement, 4% hors dirigeants

En 2016, Amundi a mis en place 65% du nombre total des opérations d’actionnariat salarié réalisées.  Sur l’ensemble des opérations d’actionnariat salariés (augmentations de capital et cessions de titres) mises en place par Amundi entre 2013 et 2016 - soit plus de 80 opérations réalisées par une quarantaine d’entreprises françaises de tailles et de capitalisations différentes, l’étude met en évidence plusieurs tendances :

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1/ L’actionnariat salarié offre de nombreux atouts

D’une part l’entreprise, en associant l’ensemble des acteurs à la création et au partage de valeur, renforce la culture d’entreprise et de groupe, le sentiment d’appartenance et crée une base d’actionnariat solide.
D’autre part, le salarié bénéficie de conditions avantageuses (abondement, décote…) et d’un instrument de motivation au sein de son entreprise en alignant ses intérêts sur ceux des actionnaires.
Entre 2013 à 2016, Amundi a mis en place 81 opérations d’actionnariat salarié déployées dans plus de 120 pays, soit une progression de + 56% : 26% des entreprises ont réalisé des opérations chaque année, et 53%, au moins 2 opérations sur la période. Même si ces opérations sont principalement réalisées au sein des GE, on assiste à un intérêt accru des ETI : en 2016, 24% des opérations du baromètre sont réalisées par des ETI. Les ETI non cotées réalisent majoritairement des opérations de cession de titres.


2/ Les taux de souscription moyen chez les ETI convergent vers ceux des GE : autour de 38% en 2016

Même constat, les montants moyens de souscription aux opérations d’actionnariat salarié chez les ETI convergent également vers ceux des GE en 2016 : 4 331€ chez les GE contre 3 935€ chez les ETI.
Si l’attrait de l’abondement – versement complémentaire de l’entreprise dans le cadre d’un versement dans un plan d’épargne - est confirmé, puisque le taux de souscription dépasse les 50% lorsque l’abondement proposé par l’entreprise est supérieur à 1 500€, il n’est pas le seul élément de réussite d’une opération d’actionnariat salarié.

Le Baromètre relève en effet que les taux de souscription les plus importants se retrouvent dans :

- les secteurs des « Services aux Collectivités »,
- la « Santé », secteur bénéficiant des abondements les plus élevés, et
- le « Pétrole et Gaz », secteur bénéficiant d’abondements plus faibles mais avec des opérations plus récurrentes.

En 2016, 2/3 des entreprises ont proposé une décote d’au moins 20% lors de leur opération d’actionnariat salarié, celles n’offrant aucune décote présente un abondement fort, soit entre 3 000€ et 4 000€.


3/ Entre 2013 et 2016,  les sources de financement se sont diversifiées


Dans les opérations proposant le financement via l’intéressement et la participation, plus de 50% des souscriptions sont financées par ces opérations collectives (nette hausse de la souscription via la participation à +86%) ainsi que l’intéressement (+71%)). Très peu d’entreprises utilisent la monétisation des comptes épargne temps.
Enfin, même si en 2016 le taux de souscription reste 2 fois plus élevé en France (46%) qu’à l’international (24%), ce taux a augmenté de 14% entre 2013 et 2016 sur ce second périmètre.

4/ L’actionnariat demeure stable

Les salariés clients d’Amundi conservent en moyenne plus de 13 années leurs avoirs investis en actionnariat salarié
, soit 5 années de blocage + 8,2 années en moyenne. Rapprochée avec les données DARES en 2016, se basant sur un salaire annuel brut moyen dans le secteur privé de 35 976€, la souscription moyenne d’un salarié français de GE à ce type d’opération, représente 12% de son salaire annuel (et 11% au sein des ETI). Ainsi, les salariés ayant accès à l’actionnariat salarié épargnent majoritairement dans ce dispositif puisque le taux d’épargne des ménages français, d’après l’INSEE, est de 14% en 2016.


5/ Des opérations internationales en développement

Les entreprises, dont le siège social est en France, associent de plus en plus leurs salariés à l’international aux opérations dédiées d’actionnariat salarié. En 2016, les opérations internationales ont couvert en moyenne 19 pays et 82,7% des entreprises favorisent la souscription via les Fonds Communs de Placement Entreprise (FCPE). A noter que sur la période, les montants moyens souscrits à l’international ont plus que doublé passant de 1 593€  en 2013 à 3 606€ en 2016. 

www.amundi.fr

 

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