…. D’où vient-il et comment l’atténuer ?
Tribune de Capucine Roche, Responsable Marketing de MailInBlack, société de protection du marché de l’antispam/antivirus.
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) ont peu à peu investi le monde du travail, ayant pour effet d’accélérer les échanges numériques en entreprise en remettant l’email au cœur de la communication.
1er vecteur de communication, l’email est l’outil favori en entreprise. Un individu passe en moyenne 30% de sa journée à gérer sa messagerie. Une véritable perte de productivité pour l’entreprise. Sachant, qu’en moyenne 80%, des emails reçus sont du spam et/ou du virus, les salariés sont donc constamment perturbés par la réception d’emails non productifs voire dangereux pour l’entreprise, soit une perte de temps et un agacement constant.
Comprendre l'économie durable pour s'y investir
Ainsi, il est facile de dire que l’email autant que tous les nouveaux outils amenés par les TIC peuvent avoir des impacts négatifs sur les conditions de travail des salariés, notamment ce qu’on appelle le stress technologique (ou techno-stress). Ce techno-stress s’installe tout particulièrement dans un environnement de travail où les collaborateurs se sentent obligés de rester connectés et de répondre au flux constant d’informations, telle que la masse d’emails reçus quotidiennement. Ils sont face à une situation de surcharge de travail « multi-tâche » et l’exécution de ces tâches devient automatique. Un véritable préjudice pour leur pensée créative et une possible analyse approfondie…
Mais qu’est-ce que ce stress technologique ?
Il s’agit d’un stress induit chez une personne par l’utilisation massive et parfois à mauvais escient des nouvelles technologies et en particulier des emails. Les individus reçoivent trop d’informations dans une même journée, ils sont submergés et ont du mal à faire le tri entre celles qui sont importantes voire urgentes et les autres. Une sensation de perte de temps et d’inefficacité se fait ressentir et pèse sur le moral des salariés. Stressés, ils sont moins concentrés et productifs. Un vrai fléau pour les entreprises !
Quelles sont alors les solutions ?
1/ S’accorder des temps de repos dans la journée pour reposer son esprit et ses yeux
Le Code du travail impose un temps de pause minimum égal à 20 minutes pour 6 heures travaillées. Il est nécessaire de profiter de ce temps de repos pour se décontracter et limiter le stress.
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2/ Appliquer le droit à la déconnexion en limitant l’ouverture des emails en dehors des heures de travail
Selon une étude Eléas, réalisée en septembre 2016, 37% des actifs utilisent les outils numériques professionnels tels que l’email, hors du temps de travail. Avec l’utilisation du digital, bien évidemment incontournable dans le monde de l’entreprise, les modes de travail évoluent également. La frontière entre vie professionnelle et personnelle se rétrécie grandement et tend à disparaître, c’est pourquoi une loi sur le droit à la déconnexion a fait son entrée dans le code du travail cette année. Le but ? Imposer aux entreprises de plus de 50 salariés une régulation des communications (email, SMS, messagerie, etc.), notamment en dehors du temps de travail. Reste désormais aux entreprises et salariés de jouer le jeu…
3/ Équiper son entreprise d’une solution qui catégorise les emails des collaborateurs
Le but est d’éviter aux collaborateurs d’être constamment interrompu par un flux trop important d’emails non désirables. Ils peuvent enfin se concentrer sur l’essentiel, leurs emails dits « productifs ». Productivité maximale assurée pour l’entreprise
Ces différents points constituent des prérequis indispensables pour lutter contre le phénomène grandissant de Stress technologique. Il en va de la responsabilité de tous de prendre les mesures nécessaires pour s’en préserver et ne pas affecter sa santé.
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