L’étude mondiale Global Investment Survey de Legg Mason vient confirmer la réputation des Français, perçus comme « champions de l’épargne » parmi leurs homologues européens. Mais elle les place également parmi les investisseurs les plus réticents à l’échelle européenne à investir leur épargne. Ce constat est lié à une forte tendance au conservatisme chez les épargnants français.
Toutefois, la nouvelle génération pourrait être annonciatrice de changement, les Millennials se distinguant très nettement des Baby-Boomers dans leur style d’investissement.
Comprendre l'économie durable pour s'y investir
Principaux chiffres de l’étude
Si 56% des investisseurs particuliers français détiennent de l'épargne sans la placer, soit le taux le plus élevé, ils demeurent toutefois les moins enclins à investir : 1 sur 4 seulement se dit prêt à investir, contre 45% pour la moyenne globale.
Au 1er rang de ce conservatisme : les conséquences de la crise financière 2007/2008. Alors que 52% des Européens estiment que cet événement continue de les influencer, la proportion monte à 61% chez les Français. Ces derniers sont 54% à n'être pas optimistes pour les performances des investissements sur les 12 prochains mois, contre 44% pour les investisseurs européens.
Les investisseurs français privilégient des actifs jugés peu risqués : l'immobilier représente 26% de leurs allocations d'actifs, proportion supérieure à la moyenne globale de 13% et européenne de 15%.
Enfin, les Français toujours aussi chauvinismes : 88,31% d'investissements sont effectués dans leur pays, un record parmi les Européens.