Créée par David Kalfon et Christophe Berger, agréée par l’Autorité des marchés financiers en octobre 2011, Amaïka Asset Management se consacre à la gestion de fonds collectifs ou sous mandat individualisée. Sa spécialité : la gestion diversifiée active flexible. Elle se présente comme la seule société de gestion indépendante à combiner à parts égales analyse fondamentale et analyse technique au sein de son processus de décision d’investissement.
« Le marché peut rester plus longtemps irrationnel que vous ne pouvez rester solvable. »
Selon son président, David Kalfon, les choix d’allocation d’actifs expliquent 90 % de la performance. « Pour protéger le capital des clients, dans les phases de baisse, et participer à la progression des cours, dans les étapes de hausse, il faut, précise-t-il, accepter de perdre le début du mouvement de baisse et de rater le début du mouvement de hausse. » Le prix à payer pour éviter de fortes déconvenues : « Si, par exemple, vous avez une année à – 30 % suivie d’une année à + 50 %, fait-il remarquer, vous ne gagnez que 2,5 % par an à l’issue de cette deuxième année. » Et de rappeler une phrase de l’économiste britannique John-Maynard Keynes : « Le marché peut rester plus longtemps irrationnel que vous ne pouvez rester solvable. »
Un peu plus de risque
Après avoir étudié l’environnement macroéconomique et examiné les tendances graphiques, l’équipe analyse un par un les fonds et une par une les valeurs. Elle prend également en considération les évolutions de marché. « Avec des taux réels qui sont devenus négatifs, tout a été décalé d’un cran, commente David Kalfon, ceux qui étaient en monétaire, en dette gouvernementale court terme, en crédit de bonne qualité et en high yield se sont respectivement reportés, pour tout ou partie, vers la dette gouvernementale court terme, le crédit de bonne qualité, le high yield et les actions. Tout le monde est poussé à prendre un peu plus de risque pour avoir du rendement. »
Du moins volatil au plus volatil, les quatre fonds d’Amaïka AM sont Optimum (objectif : faire mieux que l’Eonia majoré de 1 point), Amaïka 60 (dont l’exposition aux actions peut varier de – 10 % à 60 %), Altiflex (portefeuille d’actions internationales, dont l’exposition peut varier de – 20 % à 150 %) et Maxima (spécialisé en actions européennes, éligible au PEA). Quelques noms de fonds externes retenus (pour le volet multigestion) : Moneta Multi Caps, Mandarine Opportunités, Echiquier Major, BG Long Terme Value, Fast Emerging Markets (Fidelity), Axiom Obligataire ou Pimco Diversified Income. Dans certains cas, la stratégie (alpha portable) consiste à acheter des parts de fonds et à vendre des futures sur indice. Quelques noms de valeurs sélectionnées (dans le cadre de la gestion en lignes directes) : STMicroelectronics, Assicurazioni Generali, Royal Bank of Canada, Deutsche Börse, Apple, Sanofi, Umicore, BNP Paribas, Vivendi, etc.
M. L.
Notre fonds préféré de la gamme d'Amaïka AM à découvrir dans le Bas de laine 243, à paraître le 5 février 2013.