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Le Brexit commenté par 2 experts anglais de la Cass Business School - City, Unievrsity of London

Le Brexit commenté par 2 experts anglais de la Cass Business School - City, Unievrsity of London commentent 


Thorsten Beck, Professeur Banque et Finance à Cass Business School.

Les gouvernements membres de l'UE semblent avoir compris la nécessité d'un renouvellement ; il est essentiel que ce renouvellement provienne des Etats-nations et ne soit pas un autre projet bruxellois.

« Avec le déclenchement de l'article 50, la partie facile se termine et la partie dure commence - après que le cabinet de Theresa May a réalisé qu'en fait on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, comme promis pendant la campagne du Brexit, la bataille va porter sur la taille du morceau de beure qui est laissé pour le Royaume-Uni.

 Comprendre l'économie durable pour s'y investir

 

Qu'est-ce que cela implique pour la banque et la finance ?

Il y a deux tendances majeures : Une pour les institutions financières qui doivent trouver un siège pour les opérations communautaires, avec différents centres financiers qui se trouvent en concurrence les uns avec les autres et de nouveaux champions couronnés chaque mois - hier c'était Dublin, aujourd'hui c'est Francfort, demain peut-être Amsterdam. La plupart des analystes sont d'accord sur le fait qu'il n'y aura pas un seul centre financier qui remplacera Londres à court et à moyen terme et que Londres continuera à fonctionner comme centre financier mondial, mais probablement à une échelle plus petite. La deuxième tendance est une course contre le chronomètre pour le gouvernement britannique dans la définition du statut de Londres par rapport à la réglementation de l'UE. Plus l'incertitude est longue, plus l'exode sera fort.

Quelles conséquences du déclenchement de l'article 50 pour l'UE ?  

C'est une autre étape-clé dans la longue crise européenne et un autre signal d'alarme pour le renouvellement de l’UE. Un aspect positif dans tout cela, c'est que les gouvernements membres de l'UE semblent avoir compris la nécessité d'un renouvellement ; il est essentiel que ce renouvellement provienne des Etats-nations et ne soit pas un autre projet bruxellois. »

__________________

Barbara Casu, directrice du Centre for Banking de la Cass Business School.

Si l'économie britannique va tirer des avantages du Brexit, il faudra des années pour que ceux-ci se concrétisent. La charge de travail pour se dissocier de l'UE et pour changer de cap est énorme. 

« Alors que le gouvernement britannique déclenche l'article 50, les banquiers font leurs propres plans, y compris de quitter Londres. Plusieurs dirigeants municipaux ont confirmé des plans d'urgence pour déplacer le personnel vers l'UE en vue de la perte éventuelle des droits liés au passeport. Les banques qui ont récemment annoncé des plans de déménagement de Londres comprennent JP Morgan, HSBC, UBS et Goldman Sachs. Même le Lloyds Banking Group, basé au Royaume-Uni, a considéré Francfort comme sa base pour maintenir les liens avec l'UE.

Un certain nombre d'entreprises de services financiers non communautaires disposent d'importants bureaux à Londres ; les plans de secours pourraient les obliger à créer des filiales dans les pays de l'UE. Toutefois, cela dépend du type d'activités réalisées avec les clients de l'UE. La décision de quitter l'UE conduira les entreprises à réévaluer leurs choix d'investissement.

Les premiers signes suggèrent que l'impact de Brexit sera substantiel, bien qu'il soit tôt et que les négociations doivent que commencer. Si l'économie britannique va en tirer des avantages, il faudra des années pour que ceux-ci se concrétisent. La charge de travail pour se dissocier de l'UE et pour changer de cap est énorme. »

http://www.cass.city.ac.uk/

 

 

 

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