Lire ce mois-ci, dans la note de Benjamin Louvet, Gérant Matières Premières chez OFI AM, les Métaux précieux et le Pétrole
Métaux précieux : « L’or est l’ultime police d’assurance »
A l’heure où l’or reprend son souffle après un début d’année en fanfare, certains s’interrogent sur la pérennité du mouvement d’appréciation du métal jaune. En cause : le changement de politique monétaire outre-Atlantique et la probable remontée des taux d’intérêts par la FED. Le marché a en effet intégré une probabilité désormais à 100% d’une hausse de taux lors de la prochaine réunion de la banque centrale américaine qui, en faisant remonter les taux d’intérêt réels, rend l’or moins attractif.
Reste que selon nous, comme nous l’avons déjà évoqué à plusieurs reprises, une remontée franche des taux d’intérêt ne peut se faire qu’en cas de matérialisation d’une inflation sous-jacente, qui soit de nature à maintenir les taux d’intérêt réels à un niveau faible. Dans un tel contexte, l’or n’a historiquement pas pâti de la remontée des taux nominaux.
A l’heure où les taux d’intérêt remontent, qu’en est-il donc de l’inflation ? Celle-ci repart sensiblement aux Etats-Unis et se redresse même en Europe, avec des niveaux au plus haut depuis plus de 4 ans.
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Pétrole : Changement de stratégie ?
La semaine dernière se tenait à Houston la CERAweek, l’une des conférences les plus suivies dans les milieux pétroliers. On y croisait les patrons de Total, Shell ou BP, aussi bien que le ministre du pétrole saoudien ou le secrétaire général de l’OPEP. Et la semaine partait sur de bonnes bases : alors qu’il y a un an le baril de brut américain s’échangeait autour de 30$, contre près de 55$ en ce début du mois de mars. Mais le 8 mars, les cotations sur le pétrole marquaient leur plus fort recul depuis un an, avec une correction de 5% sur la journée.
Alors pourquoi, alors que le marché semblait d’un calme olympien depuis plusieurs mois maintenant, ce soudain revirement ? En premier lieu, les stocks américains inquiètent. De semaine en semaine, malgré la baisse de production décidée par les pays membres de l’OPEP, les chiffres hebdomadaires montrent des volumes toujours importants et ce, en grande partie, en raison d’importations toujours conséquentes.
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Comprendre l'économie durable pour s'y investir