Les grandes échéances électorales peuvent parfois être sources d’incertitudes et de questionnements au sein des entreprises. Cette période de flou peut notamment engendrer des ralentissements sur certaines activités et plus globalement sur le business. Qu’en est-il au sein des directions financières ? Quelle en sera l’ampleur sur le quotidien des DAF ?
Robert Half, cabinet de recrutement spécialisé, a interrogé un panel de 200 directeurs administratif et financier pour mesurer la tendance.
Conséquences autour du développement des activités business et des investissements
Les Directeurs Administratifs et Financiers français sont 30% à dire que les élections présidentielles n’auront aucun impact sur leur activité.
- Au sein des petites entreprises, les DAF sont 45% à considérerque leur activité ne sera pas du tout touchée par les élections.
- Dans les grandes entreprises, ils se montrent plus réservés et ne sont plus que 16% à penser que cette échéance électorale n’aura strictement aucun effet sur leurs activités.
Pour autant, certains DAF prévoient des conséquences sur une partie de leurs activités :
- 33% anticipent un sensible ralentissement de leurs activités business et
- 26% considèrent que le prochain scrutin retardera de manière perceptible leurs prochains investissements.
- Une tendance essentiellement répandue au sein des moyennes entreprises où 36% craignent un ralentissement des investissements.
Pour 23%, les processus de recrutement devraient être sensiblement retardés voire allongés, ils demeurent 35% à indiquer un impact possible, mais tout à fait modéré et 27% à ne pas se soucier de l’échéance électorale dans leurs projets de recrutements.
A la question : « selon vous, les élections présidentielles de 2017 vont-elles impacter les axes suivants », ils ont répondu:
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Développement business |
33% |
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Investissements |
26% |
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Recrutements |
23% |
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Mises à jour des infrastructures |
23% |
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La Recherche & Développement |
19% |
|
Aucun impact sur notre activité
|
30% |
« A l’approche de l’élection présidentielle, les Directeurs Administratifs et Financiers expriment globalement de la confiance. Logiquement, même s’il existe quelques incertitudes, notamment chez les ETI, cristallisées sur leurs niveaux d’activités, leurs investissements et les recrutements, l’impact des élections devrait être globalement contenu sur le marché de l’emploi », affirme Bruno Fadda, Directeur Robert Half.
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