Cette tendance ressort d’une étude IFOP*, pour le courtier CAFPI
Regain d’optimisme
La proportion des optimistes est donc minoritaire, mais elle progresse rapidement, car en juin 2016, elle n’était que de 35%, et un an plus tôt, de 34%. De même, les intentions de devenir propriétaire dans les cinq ans à venir apparaissent plus confirmées que lors des sondages précédents : 32% contre 30% un an plus tôt. Cependant, s’agissant d’un bien locatif (13%) ou d’une résidence secondaire (6%), les intentions stagnent.
Toujours les mêmes raisons d’acheter…ou pas
Parmi les motivations de passer à l’achat, le quarté de tête est toujours occupé par la perspective de ne plus avoir de loyer à payer (48%), le sentiment d’être libre de faire ce l’on veut chez soi (46%), l’idée d’avoir un bien à transmettre à ses enfants (34%), le désir de préparer sa retraite (28%). Symétriquement, les freins à l’achat restent également les mêmes : prix trop élevés (54% contre 55% l’an dernier), difficultés à trouver un financement auprès d’une banque (40% idem 2016), frais liés à l’acquisition -notaire, garanties, frais de dossier- (35%) et crainte de l’avenir (34%).
La mauvaise image des banques
Dans ce contexte, l’image des banques apparaît pour le moins perfectible, puisque 69% des sondés ont un ressenti négatif, contre 1% qui déclare avoir une très bonne impression. Plus gênant, une majorité de 54% estime même que l’image des établissements prêteurs s’est dégradée ces dernières années. De même, 46% déclarent rester assez attachés à leur enseigne, mais en même temps, se disent prêts à changer d’établissement dans les 3 prochaines années. Les motifs qu’ils invoquent en priorité sont le coût des services (44%), l’absence de suivi des conseillers (17%), ou encore la perspective d’obtenir un prêt bancaire dans une autre banque (14%)
Comprendre l'économie durable pour s'y investir
La fonction des courtiers se précise dans les esprits
Toujours dans le même contexte, la notoriété des courtiers progresse, mais elle doit être entretenue. En effet, si 53% des personnes interrogées connaissent la profession et son utilité, 29% ne connaissent que leur existence, sans trop savoir à quoi ils servent. La proportion est assez invariable d’une année sur l’autre. A noter cependant, la parfaite connaissance du sujet pour 90% des primo accédants et des cadres et professions intellectuelles. D’un point de vue qualitatif, 3 premiers critères évoqués :
- le gain de temps 86%
- l’accompagnement d’un expert 84%
- la source d’économies 67%
*Intégralité de l’étude :
http://oxi90.com/EBRFGUT19/PREZ_CONF_DE_PRESSE_definitif_2017_OK.pdf