Pour Denis Dupré, l’auteur de l’ouvrage de 142 pages aux Editions Yves Michel, « Reprendre le pouvoir n'est pas une utopie mais notre dernière chance »
Accepter que la terre devienne un « camp » aux libertés resserrées ? Ou organiser la révolte ?
La planète devient un vaste camp, dans lequel une proportion de plus en plus grande de la population est enfermée, concrètement ou virtuellement, en raison de la raréfaction et du mauvais partage des ressources. La multiplication actuelle des camps de réfugiés est un des premiers signes de cette tendance. Que le monde tende à fonctionner selon la logique des camps est le dernier tabou à lever pour inventer les choses autrement.
Forts de ce constat, une question se pose : sur quoi ne devons-nous pas transiger ?
A cela l'auteur répond : vouloir être libre, refuser l'exclusion, raisonner notre consommation et notre production, éclairer nos peurs, mettre les experts au service des citoyens, participer aux lois et aux systèmes de régulation. Et il invite à un sursaut pour éviter la soumission, pour s'insurger, se révolter de manière efficace et détruire le camp pour rebâtir une société d'humains. Lutter, mais aussi construire autre chose ensemble selon nos propres règles. Pour cela, il faut aussi se construire.
Reprendre le pouvoir n'est pas une utopie mais notre dernière chance.
* Denis Duprés, après avoir passé 15 ans dans divers organismes bancaires, est désormais, et depuis 20 ans, enseignant chercheur en finance, éthique et écologie territoriale à l'Université Grenoble-Alpes et à l'ENSIMAG (Institut National Polytechnique de Grenoble).
« Camp planétaire : un danger bien réel » - Editions Yves Michel - 142 pages - 11 €
http://www.souffledor.fr/boutique/produits_camp-planetaire-un-danger-bien-reel_18_3792.html
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