Cette mesure est la concrétisation directe de sa proposition de garantir à tout jeune ni en emploi, ni en formation et répondant aux critères, un accompagnement vers la vie active, telle qu’elle a été formulée dans 2 avis récents :
1/ « Sécuriser les parcours d’insertion des jeunes » mars 2015 :
http://www.lecese.fr/travaux-publies/s-curiser-les-parcours-dinsertion-des-jeunes
2/ « Droits formels / droits réels: améliorer le recours aux droits sociaux des jeunes » juin 2012 :
http://www.lecese.fr/content/droits-formelsdroits-reels-ameliorer-le-recours-aux-droits-sociaux-des-jeunes
Lors d’une assemblée plénière exceptionnelle organisée en octobre dernier à l’occasion du 70ème anniversaire de l’inscription de la troisième assemblée de la République dans la Constitution, le Président de la République a souligné le rôle du CESE* dans la mise en œuvre de la garantie jeunes depuis 2015. Assemblée la plus impliquée sur les questions de jeunesse avec 4 sièges attribués aux organisations étudiantes et mouvements de jeunesse, il semble en effet indispensable pour le CESE d’instaurer en France une véritable politique de jeunesse.
C’est à la suite de multiples rencontres avec des jeunes et des acteurs de l’insertion sociale et professionnelle, que le CESE avait préconisé que la garantie jeunes, jusqu’alors dispositif spécifique réservé aux jeunes en situation de grande précarité, devienne un droit accessible à tous les jeunes de 18 à 25 ans.
« L’expérimentation de la garantie jeunes a porté ses fruits et l’ensemble de la société civile avait poussé dès 2015 afin que cela devienne un droit permettant ainsi à des jeunes sans emploi ni formation d’avoir un accompagnement intensif et une allocation pour vivre » souligne Antoine Dulin, Vice-président du CESE et rapporteur des 2 avis.
*CESE : Conseil économique, social et environnemental
www.lecese.fr
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