La Loi ALUR a imposé, depuis le 1er juillet 2015, un contrat-type afin d’améliorer la lisibilité des contrats de syndic et assurer une meilleure comparabilité.
Cette Loi a eu pour conséquence de faire grimper les honoraires de base de 10 à 15% en moyenne et les tarifications annexes du contrat-type suivent également cette voie : ainsi, selon l’étude de Syneval, courtier en syndic, les honoraires de base des syndics continuent d’augmenter jusqu’à atteindre une moyenne de plus de 200€ TTC par lot principal à Paris quelle que soit la taille de la copropriété.
Les petits immeubles les plus impactés
Les honoraires des syndics sur les petits immeubles sont en hausse constante, avec un forfait minimum supérieur à 2 000€ TTC à Lyon (contre 1 700€ en mai 2015) et 3 000€ TTC en Ile-de-France (contre 2 500€ en mai 2015).
Une facturation au coût horaire en plein développement
Dorénavant pour près de 2/3 des prestations supplémentaires facturées au syndicat, les syndics utilisent la facturation au coût horaire. Ce processus de facturation complexifie la comparaison, car il est difficile de prévoir à l’avance le nombre d’heures nécessaires pour la réalisation d’une prestation particulière et donc d’estimer son coût.
Attention à l’immatriculation initiale et à l’état daté : de gros écarts constatés
Enfin une même prestation donne lieu à des tarifs bien différents d’un syndic à l’autre, le coût horaire ayant un rapport de 1 à 3, l’état daté de 1 à 7 et l’immatriculation initiale de 1 à 30. Il est donc important que les copropriétaires analysent avec précision les tarifs pratiqués au niveau de ces prestations.
Comprendre l'économie durable pour s'y investir