Selon une nouvelle étude de Knight Frank, à Londres, New York et San Francisco, les start-ups high tech font face aux coûts immobiliers les plus élevés au monde.
La forte demande dans le quartier de « Shoreditch » à Londres a déclenché une envolée des coûts de location de bureaux pour les start-ups : la location de 56 m² d'espace de bureaux y coûte 66 706$ (60 000€) par an, le niveau le plus élevé dans les quartiers créatifs à travers le monde.
« Shoreditch » est suivi par :
- « Brooklyn » à New York à 62 736$ ou 56 268€
- « Mid-Market » à San Francisco à 61 680$ ou 55 321€
- les 1er, 2ème, et 9ème arrondissements de Paris à 57 426$ ou 51 508€
- le quartier du « Seaport » à Boston à 50 700$ou 45 473€.
Les quartiers technologiques et numériques émergents tels que les « Silicon Dock » à Dublin en Irlande et le « Domain » à Austin au Texas offrent aux start-ups des coûts moins élevés à respectivement 47 345$ (42 473€) et 35 280$ (31 645€).
De même, le quartier de « South Lake Union » à Seattle, où Microsoft et Amazon sont bien implantées, offre également des espaces de bureaux abordables pour les start-ups à 33 600$ (30 141€).
L'analyse révèle toutefois, que le quartier de « Shoreditch » présente la plus grande économie de coûts pour les entreprises high tech qui optent pour des espaces de coworking : 4 bureaux dans un espace de coworking à « Shoreditch » s’élève à 28 933$ (25 950 €) par an, soit une économie de 37 773$ (33 874€), soit 57%, par rapport à un espace de bureaux traditionnel.
Londres doit donc devenir plus abordable pour les entreprises high tech si elle veut qu’un Google ou un Twitter naisse dans cette ville.
Cette étude montre que le coworking a un rôle important à jouer pour soutenir la prochaine génération d'entreprises technologiques innovantes au début de leur cycle de vie.
http://www.knightfrank.com/globalcities
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