2012 aura été l'année du décrochage pour l'immobilier de luxe à Paris. Le nombre de transactions a baissé de 42% pour les biens d'une valeur supérieure à 2 M€. Un recul qui ne s'est pas accompagné d'une baisse de prix proportionnelle comprise entre -10 et -15%.
La baisse du nombre de transactions est un peu moins importante pour les biens d'une valeur inférieure à 2 M€ en atteignant -28%. En 2012, les prix se sont maintenus à un niveau élevé sur ce type de biens sans qu'on ait pu constater de baisse de prix.
Barnes a tiré son épingle du jeu en augmentant ses parts de marché dans l'immobilier haut de gamme (ventes de biens supérieurs à 1M€) à Paris de 3,42% (13,48% en 2012 vs 10,06% en 2011).
Si le brusque ralentissement que connaît aujourd’hui l'immobilier de luxe était prévisible, la surprise vient qu'il était attendu dès 2009-2010. La conjugaison de la crise de l’euro, des élections et de la fiscalité française a incité les vendeurs à accélérer le processus de mise en vente alors que les acquéreurs sont moindres.
Chez Barnes, l'offre de biens disponibles d'une valeur supérieure à 1 M€ a plus que doublé d'une année sur l'autre pour atteindre fin 2012 près de 900 biens.
Pour 2013, le marché devrait rester hésitant au cours du 1er trimestre avec un faible niveau de transactions mais reprendre progressivement dans le courant du 2ème trimestre avec une lente correction des prix carle marché immobilier haut de gamme parisien conserve son statut de "valeur refuge". Barnes estime en effet que la baisse devrait rester modérée avec le maintien d’une présence d’acquéreurs « long terme » qui investissent à 10/15 ans, y compris acquéreurs internationaux (hors Europe) qui restent très présents.