Par Laurent Strichard, Président d’Open Partners, promoteur de la résidence étudiante le Jules Verne à Levallois-Perret
Au rang des thèmes qui animeront la campagne pour les élections présidentielles de 2017, la condition des jeunes en général et des étudiants en particulier comptera, car il s'agit d'une population sensible, constituée d'électeurs à capter, et tout simplement de femmes et d'hommes en devenir confrontés à des difficultés spécifiques. Sans passé professionnel, sans épargne pour la plupart, sans ancrage, les étudiants ont pour première préoccupation de se loger dès lors qu'ils ont quitté le domicile familial et fait le choix de se former, le plus souvent loin de chez eux.
Seulement voilà, ces jeunes (...) ont bien du mal à se loger dans les villes (...). Pour apporter une solution plus globale et plus radicale, est apparu le concept de résidences étudiantes, avec des immeubles dédiés à ces occupants aux besoins spécifiques.
(...) Les résidences étudiantes actuelles, comme celles que bâtit Open Partners, offrent en plus des espaces collaboratifs, aujourd'hui plus que jamais prisés. Il s'agit désormais d'immeubles concentrant plusieurs fonctions et générateurs de vie, qui valorisent l’ouverture et la constitution d’un réseau. Par exemple, les résidences doivent maintenant intégrer des espaces connectés adaptés à l’enseignement à distance comme ceux prodigués par les MOOC et au travail en groupe multi-sites, désengorgeant incidemment les amphis surpeuplés.
(...) Les promoteurs doivent être attentifs à la reconfiguration des territoires : désormais, les pôles universitaires, les grandes écoles, les établissements d'enseignement de tous ordres qui structurent les zones d'attractivité culturelle sont le plus souvent hors des villes tout en ayant besoin de locaux au cœur des villes, que ce soit pour les étudiants qui travaillent en alternance ou les actifs en formation continue, mais aussi pour leur rendre accessibles les meilleurs intervenants extérieurs (entrepreneurs, spécialistes, élus ….). Ils concourent à faire émerger des quartiers à part entière et les lieux d'habitation destinés aux étudiants qui fréquentent ces endroits sont naturellement là. En somme, ces pôles étendent et régénèrent la cité. Les zones de chalandise sont définies de fait par ces bouleversements urbanistiques, par référence à l'implantation des établissements de formation, qui deviennent centraux.
C'est aussi sur la typologie des logements que nous avons fait évoluer le concept : (...) les étudiants vivent peu dans leur logement, s’il n’est pas adapté, et se satisfont de superficies moindres au profit des espaces communs mis à leur disposition. Notre groupe a tiré les enseignements de ces tendances et va proposer une gamme de logements anticipant les modes de vie qui se dessinent (coliving, twin…) et adossés à des plateformes digitales, allant jusqu’à dimensionner à 15 m² les studios de ses résidences notamment en proposant des bureaux adaptés au travail en réseau, au coworking ou au lancement de sa start-up en rez-de-chaussée. La conséquence directe sera de réduire le prix d'acquisition pour les investisseurs, comme le montant du loyer pour les jeunes locataires, enjeu essentiel pour rendre l’habitat des jeunes actifs urbains et des étudiants accessible. (...)
D'une manière générale, il importe que l'investissement en immobilier pour étudiants et jeunes actifs soit reconnu par les décideurs publics comme la solution d'avenir pour loger les jeunes. (...) Nos produits, parce qu'ils répondent pleinement aux besoins des jeunes locataires pour la période de leur formation, garantissent aux propriétaires une forte rentabilité et une valorisation du capital à moyen et long terme. Le concept encore récent des résidences étudiantes est déjà en mutation : il suit les changements rapides de cette population, qui comptera de plus en plus et mérite les réponses les mieux adaptées.
Comprendre l'économie durable pour s'y investir