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Pourquoi le contexte actuel est propice aux valeurs « senior »

Réponse de Meret Gaugler, Co-Gérante du LO Funds-Golden Age de Lombard Odier IM : « Investir dans des sociétés qui tirent une part importante de leur revenus de la génération des seniors » : LO Funds–Golden Age fut dès 2009 le pionnier de cette thématique, dont la logique fait aujourd’hui sens à plusieurs titres.
Tout d’abord, la croissance mondiale est modeste et, selon nous, devrait le rester structurellement, malgré les stimuli des banquiers centraux, notamment en raison du manque de dynamisme démographique des pays développés. Pour espérer surperformer le marché actions global, nous pensons qu’il faut aller chercher des segments affichant une croissance supérieure à la moyenne et, clairement, le « senior business » en est un. »

 

Les seniors, un réservoir de croissance pérenne
Les baby-boomers arrivent aujourd’hui massivement à l’âge de la retraite avec 10 000 nouveaux retraités par jour aux Etats-Unis :
or, cette génération numériquement importante concentre une part importante des flux financiers des ménages - les plus de 55 ans représentent 70% des revenus aux Etats-Unis - et, en période de crise, elle souffre moins que les générations plus jeunes, premières touchées lorsque le taux de chômage grimpe. D’un autre côté, les plus de 55 ans représentant aussi la génération dominante en matière de patrimoine et d’épargne, ils sont les premiers à bénéficier d’un effet richesse dans les périodes de marché porteuses. Qu’elles appartiennent au secteur de la santé, de la finance ou des biens de consommation, les entreprises qui s’adressent spécifiquement aux seniors bénéficient donc d’un double effet : l’augmentation de leur base de clientèle et sa forte résilience en matière de consommation.

Une prime au plus bas pour les valeurs « senior »
Logiquement, les entreprises concernées bénéficient d’une prime de valorisation par rapport au Price Earning Ratio (PER) du marché. Or, à fin août 2016, cette prime, si l’on considère les titres faisant partie de l’univers thématique du fonds Golden Age, n’est que de 3,5 points : un niveau particulièrement faible historiquement, alors même que ces sociétés affichent en moyenne une croissance des bénéfices par actions de 14%, très supérieure à la croissance de l’économie globale, laquelle plafonne à 1%. Ce trou d’air s’explique par une corrélation à la baisse, assez rare, entre plusieurs secteurs économiques majeurs de l’univers « senior », notamment les pharmaceutiques et les financières. Le secteur de la santé a en particulier été entraîné à la baisse par la polémique née aux Etats-Unis sur le prix trop élevé des médicaments, suite à un fameux tweet d’Hillary Clinton en septembre 2015.

Conjuguer logique de long terme et opportunisme
Cela avait conduit LO Funds–Golden Age à réduire son exposition au secteur et à la réorienter vers les sous-secteurs les moins touchés, comme la medtech. Mais aujourd’hui, tant en terme de rendement que de multiples de valorisation, le secteur santénous semble bon marché, d’autant que le sentiment négatif sur les valeurs santé est amené à se dissiper à l’approche des élections. Le secteur représente aujourd’hui près de la moitié des investissements du fonds qui, s’il se fonde sur une tendance structurelle, sait aussi cultiver, au travers d’une allocation sectorielle et géographique dynamique, se montrer opportuniste.

https://www.loim.com/fr/GoldenAge

 

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