Une page blanche s’écrit en Grande-Bretagne après le vote du 23 juin favorable au Brexit. Cependant, les réactions exprimées sur l’instant ne doivent pas faire oublier certaines données pérennes. D’abord, « dans l’analyse de la situation, Il importe de séparer Londres du reste du Royaume-Uni », souligne Thibault de Saint Vincent, Président de Barnes, spécialiste international de l’immobilier de luxe.
Des perdants et des gagnants
Des cadres expatriés risquent de pâtir de la conjoncture s’ils doivent, dans les prochaines semaines, revendre, vite, le logement qu’ils avaient acheté dans une période de prix ascendants. Mais, il faut voir d’où l’on part. Les niveaux atteints étaient devenus très élevés. Jusqu’à la veille du scrutin, Londres était 2,7 fois plus chère que Paris. Un ajustement a été observé depuis déjà 3 mois. Il n’avait pas échappé à nombre d’investisseurs internationaux. L’effet d’aubaine, procuré par le renforcement du pouvoir d’achat de toutes les autres devises par rapport à la Livre Sterling, a renforcé leur intérêt. « Barnes Londres a reçu nombre d’appels, confirme Thibault de Saint Vincent. Ces personnes veulent profiter de la double baisse des prix du marché et de la monnaie pour investir à Londres. Le marché est très actif parce que les gens veulent en profiter immédiatement ».
Des acquéreurs indiens, chinois…
Les professionnels de l’immobilier tablent sur l’émergence d’une nouvelle population d’investisseurs internationaux. Selon les avis, celle-ci serait composée d’Américains, de Chinois, et de ressortissants de Hong-Kong ou Singapour. Mais d’autres évoquent la clientèle du Moyen-Orient. (...) L’une des capitales mondiales de la banque ne peut pas disparaître d’un coup. Au-delà de la chute de la Livre Sterling, des inquiétudes sur l’emploi dans la Finance et des incertitudes politiques, la capitale continuera de s’appuyer sur ses atouts spécifiques. Il faut avoir en tête que 20% des activités bancaires mondiales sont réalisées à Londres. (...)
Il est plus probable que les entreprises se réorganisent, plutôt que de partir complètement. Elles savent que la population de Londres est pro-européenne : 60%, des Londoniens ont voté pour le maintien. (...)
Plus d’informations :
http://www.galivel.com/media/files/barnes_cp_brexit_fr.pdf
Comprendre l'économie durable pour s'y investir