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Dépréciations de goodwill des sociétés du CAC 40 enregistrées en 2015

Données calculées par les équipes de Duff & Phelps, l'un des leaders mondiaux indépendants spécialisés en évaluation et corporate finance. En parallèle de son étude menée à l’échelle européenne, publiée au second semestre de chaque année depuis 2013, cette analyse est consacrée aux grandes sociétés françaises cotées.

Lors de leur dernier exercice, les 39 sociétés du CAC 40 examinées dans le cadre de cette étude ont enregistré un total de 5,8 Mds€ de dépréciations de goodwill, en hausse de 123% par rapport à 2014 - à périmètre comparable.

Pour Carine Tourneur, Managing Director au sein du bureau parisien de Duff & Phelps, spécialiste en évaluation financière : « Bien qu’en forte hausse, ce montant n’a toutefois rien d’excessif. En effet, il ne représente qu’environ 2% du montant global des survaleurs enregistrées aubilan de ces sociétés fin 2014, soit 293 Mds€. A noter que ce ratio est assez stable d’unmillésime à l’autre.»

Autre caractéristique mise en avant par l’étude de Duff & Phelps : la concentration des dépréciations d’écarts d’acquisition sur d’un nombre restreint de groupes. En effet, au cours de l’exercice 2015, 17 des 39 sociétés passées au crible ont déprécié leur goodwill - soit une proportion de 44%, en recul par rapport 2014 (50%) et 77% du total des dépréciations concernent seulement 3 sociétés.

« L’étude met également en exergue une forte concentration sectorielle », poursuit Carine Tourneur. Ainsi, 91% des dépréciations de goodwill en 2015 concernent 5 secteurs d’activité, au premier rang desquels figurent Energie / Electricité et Banque / Assurance, déjà présents dans le ‘trio de tête’ de l’année 2014.

Pour Yann Magnan, Managing Director responsable du bureau parisien et de l’activité Evaluation pour l’Europe de Duff & Phelps, « ces dépréciations sont la conséquence directe de la baisse des prix des produits énergétiques et des matières premières, ainsi que des exigences enmatière de fonds propres réglementaires pour le secteur bancaire ».

« Les dépréciations observées sont essentiellement liées à des facteurs macroéconomiques, affectant les sociétés à l’échelle internationale. Nous n’avons pas identifié dans notre étude d’éléments négatifs propres à l’économie française », pointent Carine Tourneur et Yann Magnan.

http://www.duffandphelps.com/


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