La plateforme NZX a lancé il y a 1 mois jour pour jour, le contrat « Future » sur le marché à terme du lait liquide. Avec le marché de Chicago (CME), la Nouvelle-Zélande devient le 2ème pays à proposer un outil de couverture sur le lait liquide.« En un mois, 16 positions ont déjà été ouvertes sur le contrat « Future », soit environ 1 280 000 litres de lait liquide positionnés sur les marchés » déclare Michel Portier, directeur général d’Agritel, qui poursuit « justifié par la volatilité des prix du lait liquide, ce contrat permet aux éleveurs néo-zélandais de disposer d’une visibilité à moyen terme via un outil de couverture et de pilotage du risque ».
Ce nouveau contrat concerne des lots de 80 000 litres de lait et compte 3 échéances fixées en Septembre 2017, 2018 et 2019.
En 2013, la coopérative Fonterra, principal transformateur laitier néo-zélandais, avait mis en place un contrat laitier nommé « guaranteed milk price » pour permettre à ses adhérents de fixer leur prix. Ce contrat qui avait suscité une forte demande des éleveurs a pris fin en 2016 pour diverses raisons, notamment liées à la politique de prix de la coopérative.
Cet arrêt s’est combiné avec l’ouverture du contrat ‘Future’ par la plateforme NZX, déjà présente sur la poudre de lait entier et écrémé ainsi que sur le beurre standard et concentré. Elle devient aujourd'hui la seconde plateforme de cotation mondiale à proposer un outil de couverture sur le lait liquide.
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