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PRIPs* : la nouvelle peur en provenance de l'Europe

*Produits d'investissement de détail packagés

L’intervention de Sonia Fendler au sujet de PRIPs a mis le feu aux poudres. Nous rappelons que, déjà connue pour ses grandes responsabilités au sein de Generali, elle est aussi présidente d’Expert & Finances.

Il est certain que son alerte est tout à fait cohérente. Elle est venue donner un coup de pied dans la fourmilière que constitue la sphère assurance qui semblait s’être endormie. Son alerte est néanmoins tout aussi importante pour les sociétés de gestion. Elle l’est aussi pour les Conseils en Gestion de Patrimoine Indépendants que nous sommes.

Certains vont tenter, encore une fois, d’agiter la peur et d’autres, parfois les mêmes, de prendre la main sur les CGPI, ce dont ils rêvent depuis longtemps. Pour certaines grandes compagnies peu engagées avec notre profession, elles pourraient se dire que cela leur permettra de ne plus subir la concurrence de la multigestion et donc celles des CGPI et des sociétés de gestion les plus indépendantes. Pour d’autres de réduire les coûts que cette dernière induit.

Néanmoins, nous pensons, encore une fois, qu’il faut rester optimisme.

Le mouvement de la multigestion est en marche rédhibitoire, les Compagnies d’assurance le savent. Nous croyons à leur force vis-à-vis des fonctionnaires, mais aussi à celle des sociétés de gestion, notamment les plus indépendantes, mais surtout à nos Législateurs et à Régulateurs qui ont su monter au créneau dans le cadre de MIF2.
Bien sûr, avec PRIPs il s’agit d’une règlementation qui laisse peu de liberté en termes d’aménagements. Et le délai est court. Mais on ne voit pas comment des fonctionnaires qui n’ont jamais pris le moindre risque d’entreprise pourraient tuer tout un pan de la gestion européenne et interdire, même si c’est indirectement, aux Consommateurs épargnants de bénéficier de la multigestion.

Nous avons demandé à nos confrères des autres associations une première action commune qui nous permette de nous retourner vers les gérants, régulateurs et législateurs, français et européens. Même si l’assurance-vie touche moins d’autres pays, il en existe d’autres tout aussi sensibles que la France à celle-ci (Luxembourg et son industrie pour ne prendre que cet exemple).

Et puis devrons-nous nous tourner vers la Suisse ou vers la GB pour offrir à nos clients un service complet, notamment si le Brexit passait ? A croire que cette sortie précipitée de PRIPs a été faite pour offrir à l’Industrie britannique de la Finance, déjà si forte, un tapis royal pour démarcher les clients européens, notamment français, dès le 1er janvier 2017, mais surtout pour qu’elle appelle dès aujourd’hui au vote tant redouté par le reste des gouvernements européens.

Quant à ceux qui annoncent régulièrement notre fin, nous voudrions les décevoir. Il est évident que comme les autres canaux de commercialisation n’auraient pas mieux à offrir, les CGP, peut-être un moins indépendants, conserveraient néanmoins l’avantage de la proximité et de la pérennité avec leurs clients. Ils survivraient donc, regrettant simplement que leurs clients aient été spoliés par ces mêmes fonctionnaires européens.

Jean-Pierre Rondeau, Président de La Compagnie des CGPI

https://www.youtube.com/watch?v=FRb1FRh3zpw

www.lacompagniedescgpi.fr

 

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