State Street Global Exchange publie les résultats de l’indice de confiance des investisseurs « State Street Investor Confidence Index » pour le mois de mai 2016. Publié par State Street Global Exchange l’indice mondial de confiance des investisseurs est en baisse de 2 points par rapport au niveau de 108,6 enregistré en avril.
Le recul est principalement dû au repli de l’indice en Amérique du Nord, passé de 114 à 109. En Asie, il progresse de 4,1 points à 112,1 En Europe, il augmente légèrement, passant de 95,4 à 96,8
Développé par Kenneth Froot et Paul O’Connell de State Street Associates, l’activité de recherche et de services de conseil de State Street Global Exchange, l’indice évalue de manière quantitative l’appétit des investisseurs pour le risque en analysant les tendances se dégageant des achats et des ventes effectués par les investisseurs institutionnels. Il attribue une signification particulière aux changements de sentiment des investisseurs vis-à-vis du risque : plus le pourcentage de leurs placements en actions est élevé, plus leur tolérance au risque, et par conséquent leur confiance, est grande. 100 correspond au niveau neutre, où les allocations des investisseurs en actifs à haut risque n’augmentent pas plus qu’elles ne diminuent. L’indice diffère des mesures fondées sur des enquêtes, car il s’appuie sur les transactions réellement effectuées par les investisseurs institutionnels, et non sur leurs opinions.
« En mai, nous avons observé un repli continu de l’Indice mondial de confiance des investisseurs et de l’Indice régional pour l’Amérique du Nord, alimentés par la faiblesse des résultats trimestriels aux États-Unis, une prise de position plus agressive de la part de la Fed et l’incertitude associée aux prochaines élections présidentielles américaines » commente Jessica Donohue, Vice-Présidente Exécutive et Chief Innovation Officer de State Street Global Exchange.
« La déclinaison régionale de l’indice révèle un développement intéressant ce mois-ci, avec la confiance en hausse en Asie comme en Europe » ajoute Ken Froot. « Si le soutien d’une politique forte en Chine alimente la croissance économique du pays, la crainte d’une dévaluation de la monnaie chinoise, ainsi que des niveaux de dettes plus élevés, pourraient faire hésiter les investisseurs. Quant à l’Europe, l’aversion pour le risque y demeure prédominante, les investisseurs doutant de l’efficacité des décideurs politiques et attendant avec impatience le résultat du référendum au Royaume-Uni ».
Informations complémentaire sur l’indice disponibles sur :
http://www.statestreet.com/investorconfidenceindex/index.html.
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