Résultat de l’’enquête* sur la maturité informatique des entreprises de l’EMEIA commandée par Fujitsu et menée par Censuswide, en octobre 2015.
Les leaders européens du secteur financier reconnaissent que les évolutions numériques représentent un enjeu crucial pour leur développement. Et pourtant, le rapport Fujitsu révèle des conclusions étonnantes : plus de la moitié des entreprises interrogées estiment qu’elles ne disposent pas des compétences nécessaires à leur transition numérique. De nombreuses entreprises ne parviennent pas à mettre en œuvre une stratégie claire dans ce domaine et la plupart perçoivent encore les évolutions informatiques comme une source d’incertitudes.
Malgré ce que l’on peut penser, l'industrie des services financiers n’est pas à l’avant-garde des évolutions numériques : 64% des interrogés du secteur estiment qu'ils ne sont pas certains de faire les bons choix en la matière. 52% reconnaissent même qu'ils n'ont pas les compétences nécessaires pour la réalisation de projets liés à la transition numérique. Et pour les trois-quarts d’entre eux, ces projets ont souvent une issue incertaine : « les mettre en œuvre revient à jouer à la roulette ». Comparé aux autres secteurs d'activité, ce résultat est légèrement au-dessus de la moyenne.
L’enquête, réalisée auprès de plus de 600 cadres dirigeants et détenteurs de budgets alloués aux technologies informatiques, a pourtant révélé un enthousiasme particulier pour les évolutions numériques, et ce dans tous les secteurs. Au sein des organisations financières, la plupart des décisions en la matière sont prises en haut lieu, par les PDG. Ce n’est pas nécessairement le cas dans d'autres secteurs comme le commerce, l'industrie, les services ou le secteur public.
Selon l’analyse de Fujitsu : le secteur de la finance accorde une importance particulière à la création de valeurs et aux nouveaux canaux générateurs de revenus, le numérique jouant là un rôle fondamental : pour 43% des interrogés, c’est avant tout pour cette raison qu'il faut s'adapter aux évolutions numériques. Près de deux tiers pensent toutefois que leur entreprise gagnerait à ne pas opter pour une approche uniquement centrée sur l’innovation : il conviendrait, d’après eux, de veiller à un équilibre entre transition numérique et renforcement de l’environnement informatique existant.
Les banques et les institutions financières sont sans cesse confrontées à la nécessité d'évoluer sur le plan digital. Les interfaces traditionnelles, comme les agences et les distributeurs doivent désormais évoluer et coexister avec les interfaces numériques. La complémentarité de ces interfaces constitue une réelle opportunité pour les banques, en termes d’expérience client. Elles peuvent ainsi offrir à leurs clients plus de personnalisation, du self-service, de nouveaux services accessibles facilement et avec toute la disponibilité et la rapidité attendues aujourd’hui. Réussir sa transition numérique, c’est parvenir à intégrer de la valeur et de nouvelles expériences d’utilisation à des processus centraux, eux-mêmes optimisés. Chaque banque, chaque institution financière doit trouver son propre équilibre en la matière. Il convient d'adopter une stratégie globale, pas seulement de prendre des décisions de manière isolée.
Fujitsu avance avec un objectif : accompagner les entreprises dans leur digitalisation et les amener à une maîtrise parfaite de leur environnement informatique. Elles doivent pouvoir mettre au point des expériences inédites d'utilisation, parfaitement coordonnées à leurs systèmes et à leurs infrastructures.
L’intégralité du rapport « marcher sur la corde raide du numérique » est disponible en anglais, via :
http://sp.ts.fujitsu.com/dmsp/publications/public/br-fujitsu-digital-tightrope-report-em-en.pdf
*L’enquête, qui s’est déroulée au Royaume-Uni, Allemagne, Espagne et Suède, est scindée en 2 parties :
- Une étude quantitative portant sur 643 responsables informatiques dans le commerce, la finance, l'industrie et les secteurs publics, afin de savoir si les entreprises envisageaient une stratégie informatique à deux vitesses, quelles étaient leurs motivations et les obstacles qu’elles rencontraient.
- Une série d’entretiens qualitatifs avec 16 PDG des mêmes pays et secteurs.
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