Par Thomas Kaeb, Senior Sales Manager Business Solutions chez Wacom
Réputé comme un secteur demandant une importante gestion administrative, et ce dans une ère où le format papier tend à disparaitre, l’immobilier s’oriente vers de nouvelles technologies offrant un moyen simple et efficace de mener à bien des transactions : la dématérialisation. Soutenu entre autre par l’état et la loi Alur, le secteur immobilier fait un pas en avant vers une gestion améliorée et simplifiée du métier, et ce notamment grâce aux outils de signature électronique.
Cette démarche de dématérialisation des documents, à la fois réclamée par les professionnels et par l’Etat, est à l’origine de la mise en vigueur en Mars 2014 de la loi Alur qui prévoyait la disparition du papier dans les copropriétés à partir du 1e Janvier 2015. Cette loi exige l’utilisation systématique d’Internet pour les échanges entre copropriétés et syndics ainsi que la mise en place d’un accès en ligne aux documents de la copropriété. L’usage systématique d’internet implique l’utilisation et la démocratisation de la dématérialisation des documents ainsi que de la signature électronique.
La signature électronique, qui a déjà été adoptée par grand nombre d’agences immobilières, mais également par des notaires, qui y voient un outil indispensable et sûr, la signature électronique est encadrée juridiquement par la Loi du 13 Mars 2000, stipulant que celle-ci est aussi fiable qu’une signature papier et qu’elle permet de contrôler le parcours du document depuis sa signature et d’en assurer ainsi son archivage. Cette technologie apporte un réel sentiment de confiance dans les échanges numériques entre les différents acteurs de l’immobiliser : une fois la signature apposée, les documents sont verrouillés et protégés par un hachage cryptographique afin de prévenir toute fraude. Enfin, le logiciel est programmé pour non seulement capturer l’image de la signature mais aussi les données biométriques telles que la pression, le tracé ou encore la vitesse de signature. Une fois la signature électronique apposée, les documents ne sont plus modifiables et par conséquent non falsifiables.
Pour les professionnels de l’immobilier, la signature électronique est également un moyen pratique pour communiquer avec leurs clients, le format numérique permettant d’éviter les déplacements inutiles et les allers-retours de documents étant réduits à un échange par mail. D’autre part, la dématérialisation des documents permet de stocker et d’avoir accès à ses documents, n’importe quand, n’importe où et de n’importe quel support (ordinateur, smartphone, tablette). Plus besoin de se cantonner à son bureau, l’agent immobilier devient plus productif.
Enfin, du côté des bailleurs, c’est également un véritable plus : 90% d’entre eux perçoivent la transformation digitale comme un outil de productivité qui doit leur permettre de réaliser de réelles économies mais aussi un levier important pour être plus efficaces. La moitié d’entre eux ont équipé leurs collaborateurs sur le terrain d’outils mobiles pour effectuer leurs tâches. Les bailleurs y voient plutôt à 72% le moyen de gagner du temps pour leurs collaborateurs et à 70% d’améliorer leur relation avec les locataires.
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