Une enquête de State Street menée auprès de 400 professionnels de la retraite révèle que selon 36% d’entre eux, les institutions pour lesquelles ils travaillent connaissent des difficultés de financement qui exigent l’adoption de stratégies à plus haut risque offrant potentiellement de meilleures performances.
Surnommant ces institutions des « Return Hunters », State Street révèle également que 45% des personnes interrogées indiquent que leurs institutions cherchent en revanche à diminuer leur risque, faisant d’elles des « Return Cutters ». Les 19% restant ne cherchent pas de solution pour changer le profil de risque de leurs portefeuilles.
Les résultats, présentés dans le rapport intitulé « Pensions with Purpose: Rising to the Risk Challenge » [Fonds de pension avec une mission – Surmonter le défi du risque] révèlent que 62% des Return Hunters projettent d’augmenter leur exposition aux fonds de fonds alternatifs et 57% à l’immobilier dans les 3 prochaines années, et la moitié de ce groupe prévoit d’augmenter l’allocation au private equity. Pour les Risk Cutters, les chiffres correspondant sont respectivement de 46, 48 et 44%. Les deux groupes partagent le même appétit pour une augmentation de l’exposition aux infrastructures, avec 43% d’entre eux prévoyant de le réaliser au cours des 3 prochaines années. Cependant, 49% des répondants soulignent que la vraie transparence des risques liés aux actifs alternatifs n’a pas encore été atteinte.
Actuellement, seuls 43% des participants à l’étude travaillant pour des régimes de retraite « Return Hunter » pensent que leur conseils d’administration présentent un bon niveau de compréhension des risques auxquels sont confrontés les fonds qu’ils contribuent à gérer, contre seulement 29% des participants travaillant pour des régimes « Risk Cutter ». Ceci contribue à expliquer pourquoi de nombreux fonds de pension envisagent de changer le processus de recrutement des nouveaux administrateurs.
Dans les 3 prochaines années, 58% des professionnels de la retraite travaillant pour des institutions « Return Hunter » pensent qu’ils augmenteront les effectifs de leur équipe interne de gestion des risques et 22% s’attendent à ce que ces effectifs diminuent. Les chiffres correspondants pour les « Risk Cutters » sont de 44% et 28%. Si les fonds de pension développent des capacités plus sophistiquées de gestion de risque, la nécessité d’un soutien provenant de partenaires externes ne devrait toutefois pas diminuer. 27% des répondants prévoient d’augmenter le nombre de consultants externes au cours des trois prochaines années.
L’enquête sur les points de vue des investisseurs, qui fait partie du rapport intitulé Pensions with Purpose : Rising to the Risk Challenge, est accessible via :
http://www.statestreet.com/content/dam/statestreet/documents/Articles/pensionswithpurpose/Pensions_With_Purpose_Risk_Special_Report1.pdf
Devenez partenaire d'Esteval en 2021. Demandez notre Kit Partenaires !
Comprendre l'économie durable pour s'y investir