Pilier du comité de direction au côté du DG et au cœur des décisions stratégiques, le Directeur Administratif et Financier fait face à de nouveaux défis économiques, internationaux et numériques.
À mi carrière, quel est son profil ? Quelles compétences renforcer ? Et quelles évolutions de carrière possibles ? Autant de questions auxquelles répond OasYs Consultants dans sa nouvelle étude « DAF à mi carrière », poursuivant ainsi sa série d’études métiers à mi carrière.
Vers un directeur financier agile et généraliste, capable de seconder le DG
90% des personnes interrogées (DG, DAF Groupe et chasseurs de têtes) considèrent que les critères de recrutement des DAF ont fortement évolué au cours de ces dernières années.
Aujourd’hui, les Directeurs Financiers ne sont plus seulement des techniciens, gardiens des process et des équilibres financiers d’une organisation. Pour 96% des répondants, ils sont devenus de véritables business partners au côté du DG, le secondant dans le développement et la transformation de son entreprise. En effet, leur valeur ajoutée est d’abord d’aider la direction générale à définir et construire sa stratégie - pour 91% des répondants - ou encore l’aider dans la conduite du changementpour 91% également. Ainsi, 85% des recruteurs recherchent-ils des DAF ayant été membres de comités de direction.
Au-delà des expertises techniques, considérées comme totalement acquises à mi carrière, le DAF doit savoir communiquer et manager les experts dont il s’est entouré (96%). Evoluant dans un univers mondialisé de plus en plus compétitif et challengé par la digitalisation, le DAF confirmé doit également être en mesure d’anticiper les risques et savoir gérer les situations de crise pour 95%.
Autre atout de poids : offrir des expertises diversifiées qu’elles soient acquises dans des secteurs différents (86%) ou à l’international (70%). Fiabilité, loyauté, éthique et anticipation complètent les aptitudes demandées au DAF.
Prime à l’expérience et au contrôle de gestion
80% des recruteurs vont privilégier les personnes de 40 à 50 ans pour le recrutement d’un DAF confirmé. En termes d’expériences, 93% des recruteurs privilégient l’expérience du poste et du comité de direction pour les DAF à mi carrière. Dans les grandes structures, l’expérience d’un poste à l’international est également exigée tandis que dans les structures de moins de 1 000 personnes, la variété des secteurs vient avant l’international. Quant au chiffre d’affaires géré, ceux qui y attachent une importance fixent le minimum à 150 M€. Mais l’essentiel pour rester employable, c’est le type de dossiers traités et le périmètre du poste pour 50% des répondants.
En termes de compétences et de savoir-faire, la voie royale pour devenir DAF confirmé est le contrôle de gestion, cité par 79%. Viennent ensuite la comptabilité pour 39% et l’audit externe pour 36%.
Candidats DAF, pensez aux PME et ETI
Au total, on compte aujourd’hui 40 000 DAF en France. 2 DAF confirmés sur 3 sont recrutés à l’extérieur de l’entreprise. Pour autant, cette pratique varie selon la taille de l’entreprise. Si le recrutement externe est largement répandu dans les entreprises de moins de 10 000 salariés, représentant 70 à 82% des cas, les entreprises de plus de 10 000 salariés privilégient un recrutement en interne dans une très large majorité des cas : 89 à 100%. Les ETI représentent donc une opportunité à ne pas négliger pour les DAF confirmés souhaitant changer d’entreprise ou de secteur d’activité.
Dans le cas d’un recrutement externe, 73% des entreprises vont privilégier le recours à un cabinet de recrutement ou chasseur de tête, tout en restant sensible aux opportunités de son réseau pour 40%. Quant aux annonces, seules 16% des entreprises les citent comme canal privilégié pour recruter un DAF à mi carrière. Et LinkedIn ? Si ce n’est pas le mode de recrutement le plus répandu, il est indispensable puisque les chasseurs de tête le consultent systématiquement avant un entretien.
Un optimisme prudent quant à leur évolution
La poursuite de carrière pour un DAF confirmé est variée et facile pour 74% des répondants. Si 93% d’entre eux pensent qu’il est plus réaliste de rester dans des fonctions financières, leur parcours offre également de nombreuses possibilités, à commencer par devenir DG pour 85% d’entre eux.
Pour Jerry Knock, Directeur Associé d’OasYs Consultants et fondateur de la practice Finance :« Si certains DAF peuvent rencontrer des problèmes d’évolution, c’est davantage lié aux freins qu’ils se mettent eux-mêmes notamment une grande prudence. Véritable stratège, pilier du comité de direction, le DAF a de nombreux atouts : il sait parfaitement maîtriser les coûts, identifier les risques, anticiper et gérer les changements rapidement. »
Eric Beaudouin, Directeur Général d’OasYs Consultants, ajoute : « A 45 ans, un cadre est considéré comme senior. La réalité, c’est qu’entre 45 et 50 ans, il reste encore 20 ans minimum pour continuer à se développer professionnellement. À mi carrière, une réflexion est donc nécessaire pour les cadres et les dirigeants. OasYs Consultants a lancé une série d’études autour de ce thème : après deux enquêtes dédiées aux ingénieurs puis aux DRH, « DAF à mi carrière » vient ainsi compléter cette série d’études métiers à mi carrière. »
Lire l’intégralité de l’étude
http://www.flipsnack.com/OASYS/daf-mi-carriere.html
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