Rothschild veut promouvoir l’investissement dans les entreprises innovantes auprès de ses clients. L’enjeu est de repérer, financer et accompagner les jeunes entreprises qui créeront les ruptures technologiques de demain. L’occasion pour Rothschild de réunir autour d’un déjeuner-débat des professionnels du capital-investissement et des entrepreneurs.
L’avènement de l’économie digitale amène de nombreux entrepreneurs à créer leur entreprise. Or, la raison d’être du capital-risque est d’apporter un soutien financier conséquent et pérenne à ces jeunes pousses. Pour l’investisseur privé, il s’agit bien plus que de prendre un ticket dans une entreprise prometteuse, en accompagnant sa croissance dans la durée, de la phase d’amorçage au développement international.
Le capital-investissement est en progression dans le monde avec près de 4 000Mds€ sous gestion. Cette classe d’actifs compte désormais plus de 6.000 gérants à l’échelle mondiale. Pour un investisseur privé souhaitant diversifier son portefeuille, le choix d’un fonds de venture capital (capital-risque) est la garantie d’accéder, pour un ticket d’entrée raisonnable, à un marché prometteur tout en mutualisant les risques. « Rothschild Patrimoine, dont la vocation est de faire fructifier le capital de ses clients à long terme, a mûri sa réflexion pour proposer à sa clientèle exigeante l’opportunité d’accéder à ce marché du capital-risque par le biais des meilleurs fonds spécialisés, à l’instar de Partech Ventures, référence incontournable dans son domaine » explique ainsi Alain Massiera, associé-gérant en charge de la banque privée au sein de Rothschild & Cie Gestion.
Un exemple ? La success-story Alltricks, un site marchand dédié à l’univers du vélo. « Créé il y a sept ans dans un garage, notre plate-forme de e-commerce Alltricks a été soutenue par Partech Ventures. Nous livrons aujourd’hui 350 000 clients en Europe » témoigne Gary Anssens, fondateur et CEO de Alltricks. L’entreprise prévoit un CA de 48 M€ sur l’exercice 2015. Pour réaliser un tel parcours, l’entrepreneur qui accepte d’ouvrir son capital à un fonds d’investissement doit aussi accepter de diluer son capital pour grandir.
Un TRI de 18% ne s’obtient pas sans prise de risque
Partech Ventures figure parmi les trois grands acteurs majeurs du capital-risque en Europe. « A l’origine filiale de la banque Paribas, Partech Ventures s’est installé à San Francisco dès le milieu des années 1980. Une partie importante de notre activité reste basée à San Francisco. Nous gérons actuellement plus d’un milliard d’euros d’actifs. Dans l’industrie du numérique, les tendances évoluent extrêmement rapidement. Les positions ne sont pas figées et hier n’explique en rien le futur. Investir au moment opportun, payer le juste prix, ne pas passer à côté d’une pépite restent des contraintes permanentes. Nous ne réalisons pas un taux de retour sur investissement (TRI) de 18% sans véritable prise de risque » expliquent Jean-Marc Patouillaud et Philippe Collombel, managing partners de Partech Ventures.
La société de capital-risque analyse 5 000 dossiers par an pour n’en sélectionner qu’une quarantaine au sein de son fonds d’amorçage (Seed) et 5 ou 6 dans son fonds de capital-risque (Venture). La qualité du business model et celle du management sont ainsi passées au crible mais Partech Ventures prend également en compte la capacité de chaque société à se positionner sur un marché disposant d’une taille suffisante. C’est ainsi que le fonds soutient Kantox, une plateforme de gestion des devises. Une société qui évolue sur un marché où se négocient chaque jour environ 80 Mds€.
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Comprendre l'économie durable pour s'y investir