Connexion
/ Inscription
Mon espace
Questions de gestion
ABONNÉS
Partager par Linked-In
Partager par Xing
Partager par Facebook
Partager par email
Suivez-nous sur feedly

L’accroissement du déficit mondial sur le marché du sucre provoque un net rebond des prix

Sur l’ensemble des matières premières agricoles, le sucre est aujourd’hui l’exception qui confirme la règle. En effet, malgré la tendance baissière de l’ensemble des commodités agricoles ces derniers mois, le sucre affiche un prix à son plus haut niveau depuis novembre 2014 à près de 16 cents/lb.

Quand le 23 février dernier, l’International Sugar Organization a revu à la hausse ses prévisions de déficit global pour 2015/2016 à plus de 5 millions de tonnes, le marché est entré dans un cycle de hausse des prix.
Depuis, les prévisions d’autres analystes ont confirmé la tendance, amplifiant encore les tensions sur le marché sucrier. « En moins d’un mois, les prix mondiaux ont bondi de 25%. Courant février, c’est une hausse de 9% qui a été constatée en l’espace d’une seule journée, du jamais vu depuis 1993 !» lance François Thaury, Directeur soft commodities chez Agritel.

Les effets du phénomène El Nino s’avèrent plus importants qu’initialement attendus et les uns derrière les autres, les grands pays producteurs touchés par des anomalies climatiques révisent leurs perspectives de production à la baisse. La Thaïlande, 2ème exportateur mondial derrière le Brésil annonce une baisse de 20% de ses exportations et verra sa production baisser pour la première fois. De plus, en raison d’une réduction des surfaces et de conditions météorologiques trop sèches l’été dernier, l’UE affichera une production en baisse de près d’un quart par rapport à l’année précédente. Les  tensions sont déjà perceptibles à l’intérieur de l’Union européenne et les prix s’envolent, atteignant parfois des niveaux de 30 à 40% supérieurs aux cours mondiaux.
« Il est vraisemblable que la Commission européenne adopte des mesures exceptionnelles pour soulager le bilan européen » déclare Michel Portier, Directeur général d’Agritel, qui conclut « s’il est d’ores et déjà acquis que, pour la première fois depuis 2013, le Brésil remplira son quota d’export à droits réduits de 350 000 t, une augmentation de ce quota pourrait s’avérer nécessaire. »

www.agritel.fr

 

 Comprendre l'économie durable pour s'y investir

 

 

Lire la suite...


Articles en relation