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Danger de la route en hiver : la prudence s'impose

Les conseils de Mondial Assistance qui a traité 275 500 dossiers au cours de la période hivernale 2014-2015

Pluie, verglas, brouillard, chutes neigeuses… Les intempéries hivernales sont sources de dangers sur les routes, même pour le plus avisé des conducteurs. Mondial Assistance livre ses recommandations pour limiter les pannes et les risques d’accident durant toute la saison à venir.

S'équiper avant l'hiver

Tout d’abord, un bon équipement s’impose. Règle de base : vérifier la pression des pneus. Dès que le thermomètre passe sous la barre des 7°C, mieux vaut privilégier les pneus hiver, qui offrent une meilleure adhérence au sol sur routes glissantes (équiper les quatre roues pour un même niveau d'adhérence à l'avant comme à l'arrière). Pour ceux qui partent en montagne, c’est le moment d’investir dans des chaînes. Au moment de les choisir, attention à tenir compte des facilités de montage et de démontage pour éviter que leur installation ne vire au cauchemar sous la neige !

D’une façon générale, il est recommandé de tester tous les éléments sensibles au froid : la batterie, le système d’allumage et d’alimentation, les essuie-glaces, sans oublier de jeter un œil au niveau du liquide lave-glace antigel… L’éclairage doit être en parfait état. Autre précaution fort utile, prévoir un « kit grand froid » : raclette et chiffons pour nettoyer pare-brise givré et vitres embuées ; couvertures, lampe torche, vêtements chauds, bouteilles d’eau, en cas d’arrêt forcé. Sans négliger les deux équipements obligatoires : le triangle et le gilet.

Au volant, redoubler de vigilance

Impératif n° 1 : voir et être vu. En hiver, quelle que soit l'heure, la luminosité est plus faible et la perception de l'environnement, plus difficile. La prudence est de mise : il s’agit d’être attentif aux usagers vulnérables (cyclistes mal éclairés, piétons vêtus de sombre en cette saison). Si la visibilité est inférieure à 50 mètres, la vitesse ne doit pas excéder 50 km/h, quel que soit l’état de la chaussée. Allumer les feux de croisement dès que la luminosité est insuffisante.

Autre danger qui guette l’automobiliste : le dérapage. Quel que soit l’équipement, il faut savoir que la distance de freinage est multipliée par deux sur une route glissante. D’où la nécessité d’adapter sa vitesse (110 km/h en cas de pluie sur autoroute au maximum et 80 km/h sur les routes nationales). 

Par grand froid, Il faut donc rouler lentement et prévoir plus de temps pour se déplacer : très souvent, les dérapages ont lieu lorsque le conducteur roule trop vite, sans tenir compte de l’état de la chaussée. Par temps de neige, les routes sont 15 à 20 fois plus glissantes. Il est également indispensable d’allonger sa distance de sécurité. Les dépassements intempestifs, freinages soudains sont, bien sûr, à proscrire.

En cas d’aquaplaning ou de glissade sur la neige, la règle primordiale est de ne pas paniquer et d’éviter tout changement brusque de direction. Même si ce n’est pas un réflexe naturel, un léger contrebraquage aide souvent à retrouver de l’adhérence sur la route. Plutôt que de freiner, mieux vaut recourir au frein moteur. Enfin, en cas d’alerte météorologique, il est souvent plus sage de reporter son départ d’un jour ou deux. 

« Chaque hiver, nous réalisons un nombre important d’interventions sur les voitures, les conditions météo causant pannes et accidents commente Pascal Fanton, Directeur des Opérations de Mondial Assistance. Le bon réflexe à avoir : conserver à portée de main le numéro de son assisteur, pour une aide en toute circonstance ».

www.mondial-assistance.fr

 

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