Michel SAPIN et Christian ECKERT ont présenté le 14 janvier 2016 les résultats de l’exécution du budget de l’Etat pour 2015.
Le sérieux dans la gestion budgétaire a permis d’assurer le respect des engagements du Gouvernement : résorber progressivement les déficits, assurer le financement des priorités du Gouvernement, notamment la sécurité des Français et faire baisser les prélèvements obligatoires avec une baisse d’impôt sur le revenu pour les ménages et la poursuite de la mise en œuvre des baisses de charges pour les entreprises.
En 2015, le déficit budgétaire de l’État s’établit ainsi à 70,5 milliards d’euros, en baisse de 15 milliards d’euros par rapport à 2014, atteignant son niveau le plus bas depuis 2008. Grâce à la maîtrise des dépenses et à la tenue des recettes, le déficit budgétaire est moins élevé que celui prévu par la loi de finances initiale : il était prévu à 74,4 milliards d’euros en loi de finances initiale et avait été revu à 73,3 milliards d’euros en loi de finances rectificative de fin de gestion.
L’État a réalisé les efforts budgétaires auxquels il s’était engagé, tout en étant réactif pour répondre aux nouveaux besoins apparus en cours d’année. Grâce aux économies réalisées, la dépense hors charge de la dette et pensions a diminué de 1,4 milliard d’euros par rapport à 2014 et la dépense totale de 1,8 milliard d’euros. Des économies supplémentaires ont permis de financer en cours d’année les dépenses nouvelles, en particulier pour assurer la sécurité des Français.
Par ailleurs, les recettes de l’État sont supérieures de 1,2 milliard d’euros au niveau de la loi de finances initiale. L’objectif initial est ainsi tenu grâce au réalisme des hypothèses utilisées pour la construction du budget 2015.
Enfin, le solde des comptes spéciaux est en amélioration de 1,8 milliard d’euros par rapport à la prévision initiale.
Ces résultats confortent la prévision du Gouvernement d’un déficit de l’ensemble des administrations publiques de 3,8% du PIB en 2015.
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