Depuis le 1er janvier, les primo-accédants peuvent bénéficier du nouveau prêt à taux zéro (PTZ) aussi bien dans le neuf que dans l’ancien.
Plus attractif et plus souple…
- Il peut financer jusqu’à 40% du montant du bien, contre 18 à 26% en 2015
- Pour en bénéficier, les plafonds de revenus annuels sont augmentés de 1 000€ à 8 000€ selon la composition de la famille et la zone du bien
- La durée de son remboursement est allongée à 25 ans avec un différé de 5, 10 ou 15 ans, contre 0 à 14 ans de différé auparavant, sous conditions de ressources seulement
- Il est étendu dans l’ancien à la France entière - contre seulement 6 000 communes de la zone C en 2015 - à condition de faire des travaux de réhabilitation représentant 25% du coût total de l'opération.
- Il est désormais possible de mettre son bien en location au bout de 6 ans, ce qui était impossible avant la fin de son remboursement en 2015
…Mais dont l’impact devrait être limité dans l’ancien
Si dans l’ancien, le dispositif est désormais étendu à l’ensemble du territoire, il reste conditionné à la réalisation, dans les 3 ans suivant l’acquisition, de travaux de réhabilitation pour un montant représentant 25% de l’opération.
« Chez Vousfinancer.com, la part des primo-accédants a chuté de 20 points depuis 2011, passant de 58% des emprunteurs à 38% seulement en 2015. Le prêt à taux zéro tel qu’il existait en 2015 dans l’ancien n’a pas permis de faire revenir ce type d’emprunteurs et nous n’attendons pas de miracles de cette nouvelle version 2016 : même s’il est étendu à l’ensemble du territoire, le fait de conditionner l’octroi du PTZ à la réalisation d’importants travaux de rénovation est trop contraignant et compliqué à mettre en place, ce qui pourrait en limité l’impact, malgré des montants pourtant attractifs » explique Sandrine Allonier, directrice des relations banques de Vousfinancer.com.
Dans son étude d’impact, le gouvernement a d'ailleurs prévu l’octroi de 120 000 PTZ au total en 2016, dont 10 000 seulement dans l’ancien, soit moins de 1,5% des transactions.
Comprendre l'économie durable pour s'y investir