Besoin d’information, souscription et gestion de leurs placements : le réflexe internet est-il entré dans les usages des internautes, au même titre que les biens culturels ou les loisirs ? Le net a-t-il supplanté l’agence bancaire ?
Principaux résultats de l’étude Médiamétrie/NetRatings pour l’AMF
Si internet s’impose comme canal de recherche favori pour de nombreux secteurs marchands, l’agence bancaire reste encore le premier point de contact des internautes détenteurs de placements. Toutefois, la part du web est plus forte chez les souscripteurs récents : après 2010, ils sont 35% à avoir effectué des recherches sur internet.
Dans plus de 7 cas sur 10, ce sont les sites des organismes financiers qui sont privilégiés.Les produits d’investissements les plus recherchés sont les actions et les instruments spéculatifstype warrants, turbos, CFD ou options binaires.
Si l’agence bancaire reste l’interlocuteur premier pour l’information, elle s’impose encore plus fortement en matière de canal de souscription : à 90%, les internautes détenteurs de placement ont fait ce choix. Toutefois, parmi les détenteurs récents, 1 sur 4 a opté pour internet lors de la souscription. La liberté et l’autonomie, en termes d’horaires ou de choix de produits, sont les principaux motifs évoqués par les personnes interrogées.
En matière de gestion de leurs placements, internet est désormais largement inscrit dans les usages : 29% déclarent gérer en ligne au moins un de leurs placements, contre 37% à le faire en agence.
La différence est encore moindre pour les détenteurs récents : s’ils privilégient l’agence à 39%, ils opèrent en ligne à 37%. A ce titre, la consultation des comptes est l’opération la plus courante réalisée sur internet.
En matière d’épargne financière, si l’agence bancaire demeure, pour les internautes et par conséquent plus largement pour les Français, un interlocuteur incontournable, internet occupe une place de choix dont la part est grandissante. Ce média, source d'autonomie, crée de nouveaux usages chez les épargnants et donc un enjeu fort pour les établissements bancaires.
Cette évolution naturelle requiert d’ores et déjà l’attention de l’AMF, soucieuse que la mutation numérique aille de pair avec un conseil financier en ligne de qualité.
Plus d’informations : http://www.amf-france.org/
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