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Risques climatiques : 7 entreprises sur 10 menacées, 25% du PIB impacté

Les aléas climatiques font peser un risque majeur sur les entreprises qui n’en ont pas encore pris conscience. Anticipant l’évolution des besoins en assurance, Verspieren* réinvente l’approche traditionnelle de l’assurance.
En 10 ans, l’écart à la moyenne des anomalies de température en France a augmenté de près de 25% en hiver et de 35% en été. Alors que cette tendance devrait s’intensifier, peu d’entreprises ont souscrit à une assurance pour faire face aux risques climatiques, qui mettent en danger leur activité économique.

Pour accompagner cette évolution du risque, Verspieren a mis au point un type de contrat d’un genre nouveau. « Jusqu’à présent, une assurance couvrait les dommages liés à un accident. L’expert venait constater le sinistre et mesurait les dédommagements à verser, a posteriori. Pour le risque climatique, nous avons conçu un système reposant sur des indices (liés à l’ensoleillement, aux précipitations, au vent…) qui ne doivent pas être atteints et, s’ils le sont, l’entreprise perçoit automatiquement une indemnité », résume Xavier Guillerand, responsable du développement Risques d’Entreprise chez Verspieren.

Bientôt, une offre dans la panoplie courante des assurances
Pour mettre en place ce nouveau dispositif, le courtier en assurances s’est associé à des experts météo avec lesquels il réalise, pour chaque souscripteur, une étude d’impacts des variations climatiques sur l’activité de l’entreprise : intensité du vent, température, taux d’humidité, couverture neigeuse… Sur cette base, Verspieren définit des seuils au- delà ou en-deçà desquels le chiffre d’affaires de l’entreprise se trouve sérieusement impacté.

Jusqu’à présent confidentielle, l’assurance contre les risques météorologiques est promise à un bel avenir. « Les enjeux sont trop importants, surtout avec une croissance faible. Aucun dirigeant ou investisseur ne peut prendre le risque qu’un hiver trop rigoureux ou un été maussade ne ruine ses efforts et ses investissements », estime Xavier Guillerand. Verspieren a déjà audité 15 entreprises et envisage une croissance de son portefeuille de plus de 20% sur les 2 prochaines années.

Des risques et des chiffres

- 8 secteurs d’activité sur 10 sont considérés comme « météo-sensibles »
- 1 enjeu à 700 Mds€ par an
- 380 M€, c’est le coût de l’épisode neigeux de 2010 pour la grande distribution
- 90 M€, c’est la perte de CA enregistrée par Air France et Easyjet cette même année, en 3 jours de neige
- 36% d’augmentation des cotisations chômage, c’est la conséquence des intempéries de 2012 sur le secteur du BTP
- 650 M€, et 3% du PIB, c’est le coût pour l’économie nationale de l’épisode neigeux de 2013

* Verspieren, courtier en assurance et  Observateur de l'évolution des risques, anticipe l'évolution des besoins et réinvente l'approche traditionnelle de l'assurance avec des contrats d'un nouveau genre, fondés sur un audit et la fixation d'indices de météo-sensibilité.

www.verspieren.com


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