Cette étude* publiée par Grant Thornton, groupe leader d’audit et de conseil en France et dans le monde, met en lumière les tendances liées à l’externalisation pour les entreprises en France et à l’étranger.
Sujets mis en exergue au sein de ce rapport : les avantages de l’externalisation, les différentes attentes et relations que les dirigeants établissent avec leurs prestataires et les raisons pour lesquelles ils réintègrent des processus qu'ils avaient choisi d’externaliser. 2 dirigeants sur 5 ont recours à l’externalisation dans le monde afin de réduire leurs coûts, améliorer leur efficacité, mais aussi garantir la conformité du service rendu.
La paie et les ressources humaines sont les 2 postes les plus couramment externalisés : 34% des dirigeants les externalisent actuellement ou prévoient de le faire dans un proche avenir. Elles sont 27% à externaliser ou à prévoir d'externaliser leurs fonctions financières et comptables : elles craignent généralement de confier le contrôle de leur reporting interne et du traitement de leurs données financières, a priori confidentielles, à des ressources externes.
L’étude révèle également que les facteurs de sélection d’un fournisseur tendent à évoluer : outre les raisons « classiques » liées aux coûts et au niveau de service, les dirigeants prêtent aujourd’hui plus d’attention aux facteurs « immatériels » tels que la fiabilité, la relation de confiance établie et l’innovation dont pourra faire preuve le prestataire choisi.
La communication bilatérale est également l’une des composantes essentielles d’une externalisation réussie, les chefs d’entreprise souhaitant rencontrer plus régulièrement leurs sous-traitants.
Les fournisseurs de services d’externalisation l’ont bien compris et tous investissent à présent dans ces « outils et domaines immatériels », afin de pérenniser leur relation client dans un contexte, nous le savons, de plus en plus concurrentiel. Ils doivent également être encore plus réactifs et pouvoir répondre en moins de 24h à n’importe quelle demande de leurs clients.
Enfin, le rapport met en évidence les motifs qui poussent les entreprises à « faire machine arrière » et à rapatrier leurs processus externalisés. La qualité de service représente le premier critère cité par les dirigeants interviewés, et pour ce qui concerne les autres, le process mis en place a toujours eu un caractère temporaire.
* Les données de l’étude sont issues d’une enquête réalisée auprès de 2 571 chefs d'entreprise, exerçant au sein de 36 secteurs d'activités différents à travers 45 pays
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