Alors que l'actualité chinoise alimente la nervosité des investisseurs, les marchés émergents restent sous haute surveillance.
Extrait du point de vue de Salman Ahmed, Stratégiste obligataire Monde et de Jan Straatman, Global Chief Investment, chez LOIM.
Depuis deux ans, les actifs des marchés émergents sont sous pression. Le ralentissement continu de la croissance des marchés émergents, dans le sillage de la Chine, inquiète les investisseurs et a remis en question l'attractivité des classes d'actifs correspondant aux économies en développement. Les risques géopolitiques et les tensions politiques croissants n'ont fait que renforcer cette incertitude latente. La Chine continue sans aucun doute de jouer un rôle important dans les performances à venir des économies émergentes et mondiales.
Nous considérons que le risque d'un effondrement financier de la deuxième économie du monde reste faible. En outre, en dépit du resserrement des conditions de financement à l'échelle mondiale, nous pensons que les fondamentaux de nombreuses économies en développement demeurent solides, en particulier par rapport à 1997/1998.
Nous sommes cependant convaincus qu'une approche axée sur les fondamentaux est la plus fructueuse pour investir dans ces classes d'actifs. Cela s'applique aux défis que doivent relever les marchés mais aussi aux opportunités les plus prometteuses (telles que la tendance à la hausse sur le long terme de la consommation en Chine et ses conséquences positives pour le secteur des biens de consommation du marché des actions).
Comprendre l'économie durable pour s'y investir