Les épargnants français ont pris conscience de l’environnement de taux très bas et des conséquences potentielles en termes de performance sur leur épargne. Tel est résultat de la 2ème étude menée par Natixis Global AM auprès des épargnants français disposant d’un patrimoine financier, détenu en banque, compris entre 75 000 et 300 000€.
Ainsi :
- 80% des épargnants ont noté la baisse de rémunération des produits d’épargne réglementés et des taux d’intérêt
- 64% ont perçu la baisse de rentabilité de l’assurance-vie en euros
- 40% pronostiquent la poursuite de la baisse de rémunération du livret A
- 42% pronostiquent la rentabilité de l’assurance-vie en euros
- 64% ont identifié la remontée des cours de bourse de ces dernières années.
Lorsqu’on interroge les épargnants sur le niveau à partir duquel ils estiment un placement rentable, 52% donnent des réponses comprises entre 3 et 5%. Pour eux, de façon très réaliste, dépasser les 3% par an constitue un cap.
« Les épargnants français ont pris conscience du nouveau référentiel de taux très bas qui s’impose à eux et de ses impacts en termes de rendement sur les produits d’épargne classique » commente Christine Lacoste, directrice développement réseaux de Natixis AM.
A nouvelle donne, nouvelles dynamiques : les épargnants sont prêts à dynamiser leurs placements pour se constituer une épargne de long terme plus performante :
- 71% jugent favorable la révision des objectifs de placement,
- 71% également sont prêts à se diversifier sur de nouveaux placements adaptés à l’évolution du contexte,
- 60% à investir sur des placements liés aux marchés boursiers.
Sur la même période, une part significative des épargnants est passée à l’acte :
- 41% ont revu leurs objectifs,
- 38% ont diversifié leur épargne,
- 30% ont investi sur les marchés financiers.
« Les résultats de notre étude confirment nos observations sur le terrain : les épargnants reviennent progressivement vers des placements potentiellement plus performants, notamment les OPC3 et les Unités de Compte diversifiés, pour lesquels ils acceptent une prise de risque raisonnée » explique Christine Lacoste.
Les épargnants français accordent plus d’attention aux économies budgétaires immédiates qu’à la révision régulière et agile de leurs stratégies d’épargne, pourtant porteuses de gains potentiels plus importants sur le long terme. Dans cette prise de conscience, le rôle du conseiller financier est clé.
La retraite reste une préoccupation dominante avec un regain d’intérêt pour les placements plus dynamiques, notamment sur les marchés financiers.
Comme en 2014, la préparation de la retraite reste un objectif prééminent pour les épargnants. La proportion d’entre eux mettant de l’argent de côté pour leur retraite reste élevée en 2015, à plus de 66% (64% en 2014).
Accéder au détail de ces deux derniers points via : http://www.nam.natixis.com/fr-FR/Presse/Communiques-de-presse/Archive/2014-08
Comprendre l'économie durable pour s'y investir