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Le Cloud au service du e-commerce

Tribune de Eric Sansonny, Directeur Général d’Aruba Cloud*

Selon une étude eBay Enterprise, plus de la moitié des commerçants de détail américains envisagent de faire passer leurs infrastructures e-commerce dans le cloud en 2015. Alors pourquoi cet engouement ? En quoi les atouts du cloud computing correspondent-ils aux nouveaux besoins des e-commerçants et de leurs clients ?
La question est d’autant plus cruciale que, selon l’INSEE, les commerçants français semblent bien moins voir les avantages du cloud computing que leurs homologues américains et européens, avec un taux d’adoption de seulement 12% dans l’hexagone contre 19% en Europe.


La question centrale des pics de charge

L’un des avantages principaux des solutions cloud est la gestion optimisée des pics de charge. Les sites e-commerce peuvent connaître des pics de fréquentation pour des raisons très diverses : soldes, médiatisation ponctuelle, campagne marketing à fort impact, etc. Il n’est pas rare de voir des sites rendus indisponibles faute d’avoir prévu cette hausse rapide de leur fréquentation. Or, pour les distributeurs multicanaux - dont la part des ventes réalisées sur le web est de plus en plus importante - et à plus forte raison pour les pure players, un site victime de son succès est une catastrophe économique.

Quelques heures d’indisponibilité pendant une phase d’hyper-visibilité peuvent engendrer un manque à gagner équivalent à plusieurs semaines de chiffre d’affaire. La viabilité d’un projet peut se jouer lors de ces moments critiques, comme ce fut le cas récemment pour un jeune pure player du textile qui, cité sur une chaîne de télévision nationale à une heure de grande écoute, a été indisponible quasi-instantanément et n’a pas que très peu bénéficié de cette opportunité qui aurait pu contribuer à pérenniser son affaire.


La souplesse du cloud comme protection

Le cloud représente une parade à moindre coup contre ce risque majeur qui pèse sur les e-commerçants. Il leur permet de redimensionner facilement et rapidement leur infrastructure. Là où l’extension d’un serveur physique peut prendre des heures voire des jours, les solutions à la demande permettent d’augmenter la capacité de son infrastructure en quelques minutes.

Il existe des API permettant l’automatisation de cette opération en fonction des besoins, de façon à adapter simultanément la consommation de machines virtuelles à la fréquentation de son site et donc d’assurer sa disponibilité quel que soit le niveau d’affluence. Une protection que ne peuvent fournir ni les serveurs mutualisés - qui font peser le succès des uns sur les infrastructures des autres, ni les serveurs physiques, à moins d’être excessivement surdimensionnés et donc coûteux.


Les besoins des e-commerçants de plus en plus variables

Cette flexibilité du cloud intéresse également les e-commerçants qui veulent faire face à des problématiques plus quotidiennes. Les facteurs qui font varier les besoins en infrastructures sont de plus en plus nombreux. Chaque terminal de consultation a par exemple son propre pic d’utilisation, le soir pour les tablettes, l’après-midi pour les ordinateurs de bureau. L’adaptation en temps réel des infrastructures dédiées permet de faire des économies en frais d’hébergement en tenant compte de ce type de paramètres. Mais de manière plus large le besoin d’adaptation toujours plus rapide aux tendances, dicté par la concurrence, mène les acteurs du e-commerce à réévaluer plus fréquemment leurs besoins.

En effet, sur le seul marché français, on compte 157 300 sites marchands, un chiffre qui ne cesse de croître puisqu’il en est créé un nouveau chaque demi-heure. Dans ce contexte extrêmement concurrentiel il est devenu essentiel de se démarquer, notamment en misant sur l’expérience utilisateur. La conception et le design des interfaces évoluent vers des tendances de plus en plus exigeantes qui se répercutent sur le nombre de requêtes aux bases de données. Il y a dix ans, l’affichage d’une page web pouvait ne nécessiter qu’une dizaine de requêtes, aujourd’hui ce chiffre atteint régulièrement la centaine. Les refontes des sites de e-commerce sont ainsi devenues plus fréquentes et toujours plus exigeantes en termes de performances : il est donc de plus en plus logique d’opter pour une solution souple et sans limite de puissance qui permet de réduire les coûts au strict nécessaire.

Le cloud intéresse aussi du fait de sa rapidité de déploiement qui permet de réduire le time-to-market lors de phases de développement à grande échelle. L’exemple de Cdiscount est particulièrement évocateur, le géant français de l’e-commerce s’est étendu dans neuf pays émergents en moins d’un an en s’appuyant sur une solution de cloud public. En plus d’être disponibles très rapidement, ces infrastructures virtuelles lui ont permis de s’adapter à une demande toujours difficile à évaluer précisément lorsqu’il s’agit d’un marché entièrement nouveau.

Les solutions à la demande se révèlent ainsi particulièrement adaptées aux enjeux du commerce digital : elles permettent d’adapter en temps réel les infrastructures aux besoins des acteurs du e-commerce, assurant à la fois une disponibilité permanente et une réduction des coûts. Elles donnent aux boutiques en ligne une grande faculté d’adaptation aux tendances et rendent possible des déploiements rapides sur de nouveaux marchés. Pour ces raisons pratiques autant qu’économiques le cloud s’impose comme une solution structurante pour l’avenir du e-commerce.

*Aruba, fournisseur de services d'infrastructure IT en mode Cloud, est une compagnie française s’inscrivant dans un périmètre européen.

https://www.arubacloud.fr/

 

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