A la fin du 1er semestre 2015, regain de confiance des acquéreurs : taux restés bas, effet de rebond suite à la loi Alur, (laquelle avait fortement impacté le marché en 2014), prix qui ont marqué leur baisse, autant de facteurs qui expliquent une nette reprise de l’activité entre janvier et juin 2015.
Ainsi, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier enregistre une évolution des volumes de vente de 9,4% durant cette période, avec notamment des mois très dynamiques (avril, +18% de ventes par rapports à avril 2014, et mai, avec +20% en nombre de ventes par rapport à mai 2014).
Particulièrement en mai, l’effet « post loi Alur » joue fortement : mai 2014 a été marqué par un déclin de l’activité, à deux mois de la mise en application de la loi Alur, qui a ralenti, voire découragé les ventes. En contrepartie, mai 2015 est marqué par un retour de l’activité.
Cependant, l’effet rebond n’est pas la seule explication de cette reprise : restés sous le plafond des 2,50% tout au long du début d’année, les taux d’emprunt immobiliers ont favorisé la prise de conscience qu’il fallait concrétiser ses projets d’achats aujourd’hui, avant une remontée certaine. Les prix, qui sont marqués par une baisse nationale de 2%, ont ajouté à cette conviction.
Le retour de la confiance - confirmé par l’Insee qui a annoncé qu’elle n’a jamais été aussi haute depuis 2010 en mars -, a joué également son rôle dans le retour des acquéreurs, mais aussi des vendeurs.
Pour preuve, une demande fortement soutenue et des projets d’achats nombreux, enregistrés, dans le réseau, par une augmentation de 14% du nombre de projets d’achat et de 23% du nombre de visites de biens.
Ainsi, les délais de vente se raccourcissent et notamment durant le dernier trimestre, faisant preuve de plus de flexibilité de la part des vendeurs et de prise de conscience de la part des acheteurs, enfin convaincus que la période est propice pour réaliser son projet.
Léger retour des primo-accédants : au 1er semestre, ils sont 35% des acquéreurs du réseau contre 30% en 2013. Ils gardent l’envie d’acheter et sont nombreux à faire des projets : 9 primo-accédants sur 10 ont réalisé leur projet moins d’un an après avoir engagé les premières démarches. De plus, 14% des non-propriétaires âgés de 18 à 40 ans sont en projet d’accession, et 89% rêve de devenir propriétaire.
Les investisseurs restent en retrait : l’annonce de l’encadrement des loyers notamment, a créé un mouvement de recul, palpable depuis deux ans. Au 1er semestre 2015, ils représentent 12% de la totalité des acquéreurs du réseau, contre 18% en 2011.
Une baisse des prix qui se confirme
Les prix marquent une baisse au niveau national, qui se voit ralentie durant le dernier trimestre. A Paris, les prix n’évoluent pas. Le réseau enregistre ainsi une baisse des prix sur un an de 2,1% au niveau national, de 2,2% sur an en Ile-de-France, et de 2,6% en province. Seule Paris maintient ses prix avec une évolution de 0,8% sur un an au 30 juin 2015.
Néanmoins ces moyennes cachent une réalité plus contrastée selon le type de territoire : les villes de plus de 20 000 habitants sont épargnées d’une baisse importante (-1,1% sur an), tandis que les villes de moins de 20 000 habitants voient leurs prix baisser de 2,6%. Ce sont les zones les plus rurales qui ont le plus connu la baisse des prix sur le 1er semestre, ces baisses pouvant aller jusqu’à 15 à 20% dans certains secteurs isolés de la vie économique.
Dans une France multiple, deux marché se dessinent et s’opposent de plus en plus : l’écart entre Paris et les zones rurales est de 3 841€ par m2 en 2009, il atteint aujourd’hui 5 912€.
Avec un prix moyen d’achat qui s’élève à 175 516€ au 1er semestre 2015, les acheteurs peuvent acquérir 22m2 à Paris, 55m2 en France, 101m2 en province, et 55m2 en Ile de France.
Quelles prévisions pour 2015 ?
En ce qui concerne les prévisions pour le reste de l’année 2015, la voie de la stabilité des prix est envisageable. En effet, la hausse des taux annoncée en 2015, la reprise de la confiance et de l’activité, sont des éléments qui, ajoutés les uns aux autres, annoncent une certaine stabilité des prix à venir.
En 2015, le marché de l’ancien devrait continuer sa progression avec une hausse attendue de plus de 5% des ventes, soutenue par la baisse des prix contenue autour de 2% en moyenne, excepté dans la capitale où les valeurs devraient se maintenir.
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